Uber Québec débarque dans la capitale nationale

Les citoyens de la ville de Québec peuvent désormais se déplacer par le biais d'UberX, la déclinaison bon marché du controversé service de transports de personnes nouveau genre.

Malgré le fait que l’entreprise californienne connaît des difficultés à obtenir l’approbation du ministère des Transports, qui doit composer avec de multiples plaintes émises par les opérateurs de taxi montréalais, Uber poursuit sa lancée et propose désormais ses services dans une deuxième municipalité québécoise : la ville de Québec.

Les citoyens de Québec peuvent désormais utiliser UberX afin d’obtenir un taxi à moindre coût.

Depuis 10h ce matin, les personnes souhaitant se déplacer dans la capitale nationale peuvent utiliser l’application Uber afin d’obtenir un taxi à moindre coût.

Les utilisateurs peuvent ainsi voir en temps réel les membres du service de covoiturage qui circulent à proximité. Ces derniers utilisent leur propre voiture pour transporter les passagers pour un tarif approximativement 30% moins élevé que celui d’un taxi.

Uber préserve 20% sur le montant facturé, et le reste de l’argent est versé au chauffeur partenaire qui a effectué le trajet.

Afin d’inciter les personnes qui n’ont pas encore utiliser ses services, Uber offre une réduction de 20$ sur un premier trajet effectué dans la ville de Québec.

La sécurité des utilisateurs, une priorité pour Uber

Aux yeux du directeur général d’Uber Québec, également responsable des activités montréalaise de l’entreprise, le service est sécuritaire.

«Notre priorité chez Uber, ça a toujours été la sécurité des utilisateurs», a affirmé Jean-Nicolas Guillemette à Radio-Canada. «Le processus est très rigoureux. Il faut s’inscrire sur Internet, par la suite il faut se présenter à nos bureaux. Il y a une vérification des antécédents criminels […] On vérifie aussi le dossier de conduite avec la SAAQ.»

«À la fin de chaque course, le client va laisser une note sur cinq étoiles à son chauffeur, et son chauffeur va faire de même», ajoute-t-il. «On s’assure [ainsi] de la qualité du service qui a été offert.»

Le covoiturage, une activité illégale?

L’émission La Facture s’est penchée récemment sur la légalité du covoiturage au Québec. On y a raconté l’histoire d’Annie Girard, une Montréalaise qui fait fréquemment des allers-retours dans l’état de New York, arrêtée en juillet dernier par des agents du Bureau du taxi de Montréal.

Elle a ainsi reçu une contravention pour «transport illégal de personnes». La femme avait en effet publié une annonce en ligne dans le but d’offrir à des passagers d’embarquer avec elle, et de partager les frais de transports. Mais selon les autorités, le montant de 40$ que Girard a reçue de ses deux passagères (soit 20$ par personne) était supérieure au coût de l’essence pour un aller-retour totalisant 150 kilomètres.

Le constat d'infraction d'Annie Girard (Photo : Radio-Canada).
Le constat d’infraction d’Annie Girard (Photo : Radio-Canada).

En matière de covoiturage, l’article 36 de la Loi sur les transports définit les conditions dans lesquelles l’activité doit être effectuée : seul le conducteur peut déterminer la destination, et ce dernier ne peut être rémunéré – les frais du déplacement sont partagés entre les personnes à bord du véhicule, y compris le conduteur.

Selon les calculs des agents du Bureau de taxi de Montréal, Girard n’aurait pas dû demander plus de 10,50$ à chacune de ses passagères. «Mon impression très nette, c’est qu’à 40$ pour faire un aller-retour de 150 kilomètres avec un Dodge Caravan, je ne faisais certainement pas d’argent; ça me coûtait de l’argent», a déclaré la conductrice.

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