Fasciné par la première preuve tangible de l’une des plus incroyables légendes de l’industrie du jeu vidéo, le journaliste Richard Lai a eu l’occasion de s’entretenir avec Shuhei Yoshida, président de Worldwide Studios chez Sony, afin de lui poser quelques questions sur la découverte.

Sans surprise, l’homme d’affaires n’a pas voulu confirmer ni infirmer que le prototype en question était authentique. «Cela fait si longtemps, alors ma mémoire n’est plus ce qu’elle était», a-t-il ajouté, sous un ton quelque peu sarcastique. La prochaine étape était alors d’entrer en contact avec le responsable de la publication qui a fait le tour du Web, Dan Diebold.

Pour faire une histoire courte : Terry, le père de Dan, a acquis la console d’un ancien employé de Nintendo avec qui il travaillait au sein d’une autre entreprise qui a fait faillite il y a de cela plusieurs années. Au moment de publier les clichés du prototype, Dan n’a pas osé tester la console, de peur d’employer un bloc d’alimentation avec une charge électrique pouvant endommager l’appareil.

Une rencontre entre les Diebold et Lai a été organisé à Hong Kong la semaine dernière, où l’équipe a pu mettre la main sur un bloc d’alimentation compatible avec la Nintendo PlayStation.

Résultat? La console est fonctionnelle avec les jeux SNES (plus précisément, des jeux Super Famicom), mais le lecteur de CD ne répond pas. Selon Daniel Cheung de la boutique spécialisée en consoles rétro Restart Workshop, le lecteur est pourtant alimenté en courant électrique, alors le problème se situe du côté logiciel ou matériel.

Chose certaine, aux yeux du technicien, le prototype est authentique. «Aujourd’hui, j’ai été témoin de la vraie affaire, je ne peux donc pas le discréditer», a déclaré Cheung.

«Il y a même un système d’exploitation. Vous ne pouvez pas mettre en doute son authenticité. Ce prototype ne peut pas être un faux.»

Pour lire l’entrevue en intégralité (et en anglais), rendez-vous sur le site d’Engadget.