The Amazing Spider-Man 2

Pour accompagner la sortie du film, la réalisation du jeu a été une nouvelle fois confiée à Beenox basé à Québec. Si l’épisode précédent était bon, celui-ci l’est moins.

C’est devenu une arlésienne, Activision confie désormais la réalisation des jeux de la série Spider-Man à Beenox, responsable des précédents opus depuis Edge of Time. Comme son prédécesseur, il a beau porter le même nom que le film, l’histoire est totalement différente.

Vers la fin, c’est même assez fouillis dans la narration, au point où on termine le jeu en se demandant si on vient bien de le finir. Certes, le jeu est classé T, et Marvel et Sony Pictures doivent bien imposer 50 000 conditions qui font déjà des films des bouses cosmiques. Mais pourquoi ne pas se rattraper avec le jeu? Ici, le jeu est clairement plus pensé pour un ado que pour un adulte.

Scénario

Je ne suis pas fan du dévoilement de l’histoire dans les critiques, alors je vais y aller avec le minimum syndical. Spider-Man cherche l’assassin de son oncle Ben et doit accessoirement faire face à Carnage et gérer une guerre des gangs sans merci.

L’histoire principale souffre d’un manque de rythme dans la narration et d’une mise en scène qui manque profondément d’ambition. Pourquoi attendre le combat de la fin pour montrer Carnage? C’est un psychopathe furieux, un méchant parmi les plus dangereux de la série, et on ne voit rien. Vers la fin, c’est même assez fouillis dans la narration, au point où on termine le jeu en se demandant si on vient bien de le finir. Certes, le jeu est classé T, et Marvel et Sony Pictures doivent bien imposer 50 000 conditions qui font déjà des films des bouses cosmiques. Mais alors, pourquoi ne pas se rattraper avec le jeu comme avec le précédent épisode? Ici, le jeu est clairement plus pensé pour un ado que pour un adulte.

Si l’histoire principale dure environ 6 à 7 heures, de très nombreuses missions secondaires sont disponibles. Bonne nouvelle, elles sont assez variées. Il faudra au choix sauver des civils dans des immeubles en feu, arrêter des courses-poursuites, désamorcer des bombes le plus rapidement possible et bien d’autres. Le seul problème vient du fait qu’en cas d’échec, il n’est pas possible de recommencer la mission dans l’immédiat. C’est frustrant au possible et ça coupe tout challenge et envie d’y retourner. Alors que plusieurs missions se révèlent vraiment amusantes, on finit surtout par les abandonner en les maudissant.

Design

Techniquement, le jeu n’a pas évolué depuis l’épisode sorti il y a deux ans. Toutefois, sur les consoles de nouvelle génération, Spider-Man est superbement modélisé, et le brouillard qui couvre une partie de la ville disparait et laisse enfin tout voir.

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On retrouve donc des graphismes qui font illusion, mais en regardant de près, on voit que le moteur du jeu commence à dater avec ses textures de briques complètement aplanies. Il y a peu de relief, mais on l’excusera pour les Xbox 360 et PlayStation 3 en fin de vie, et qui fournissent un joli visuel.

Jouabilité

Il y a peu à redire sur les contrôles. Ils répondent parfaitement et sont instinctifs. Les combats retranscrivent très bien l’agilité de l’homme-araignée, tandis que les opposants souvent nombreux permettent de s’amuser et de varier les coups. On pourra acheter de nouvelles habilités avec les points récoltés durant les combats, mais plusieurs sont des évolutions d’un pouvoir. On aurait aimé quand même plus de coups spéciaux, à l’image de l’excellent premier Spider-Man : Edge of Time qui reste le meilleur à ce jour.

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C’est un aspect quand même dommage : des jeux sur Spider-Man, il n’y en a pas beaucoup. Quand on en a un en main, on aimerait s’amuser à fond avec 50 000 coups spéciaux. Bonne nouvelle par contre, Spider-Man lance enfin ses toiles vers les immeubles, et on alterne avec les gâchettes en les envoyant tantôt à droite, tantôt à gauche. C’est la première fois qu’un de ces jeux respecte cette convention établie dans les films et les bandes dessinées.

Ambiance

Après avoir terminé le jeu, difficile de se souvenir des thèmes sonores. Pour faire simple, c’est de l’orchestration hollywoodienne classique. Ça accompagne l’action à merveille, après quelques heures de jeu, on se souvient du thème principal, sans que les autres vous aient marqué.

En ce qui concerne le doublage en français, il est particulièrement atroce. On sent les doubleurs qui changent leur voix, mais restent cantonnés à celles de méchant dans les dessins animés pour enfant. Bref, ils appellent surtout à un nouvel article dans la loi 101 qui devrait exiger également de bons doublages. Si vous voulez profiter du jeu, mettez-le en anglais!

Conclusion

Si vous aimez bien Spider-Man, le jeu délivre les sensations du personnage et propose une histoire classique, mais pas vraiment bien amenée. Le jeu est sympa, mais Spider-Man mérite plus d’ambition, et des missions secondaires qui peuvent se relancer. On prend du plaisir à se balader dans Manhattan, mais le scénario principal mal amené dans sa seconde partie, et les missions secondaires frustrantes desservent le jeu au fur et à mesure qu’on avance.

Au final, ce n’est pas un jeu que l’on achète, au risque de le revendre très vite. On l’offre à des gamins de 14 ans et moins, ou on le loue une fin de semaine pendant une tempête de neige. Enfin, si vous êtes gamer, le niveau de difficulté moyen est beaucoup trop facile : choisissez le mode difficile.

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