Bientôt, vous n’aurez plus à vous rendre sur des sites louches et souvent mal conçus afin d’accéder aux paroles de vos chansons préférées. Comme le rapporte ce matin le magazine Billboard, il est possible depuis aujourd’hui de lancer une requête Google afin de pouvoir consulter les paroles d’une chanson directement dans le moteur de recherche.
Cette nouvelle fonction est toutefois uniquement offerte aux États-Unis pour le moment, mais les droits qui ont été octroyés à Google lui permettent d’étendre cette offre à l’échelle internationale.
Pour les auteurs-compositeurs, ayants droit et entreprises concernés (plus de 4 000 éditeurs musicaux selon LyricFind), il s’agit d’une nouvelle source de revenus.
Pour Google, cette entente fait partie de sa stratégie visant à canaliser les internautes vers son service musical par abonnement Play Musique, dans l’espoir de les convertir en utilisateurs payants.
«Ça devrait représenter une source de revenus importante», a déclaré Darryl Ballantyne, PDG et cofondateur de LyricFind. «Je ne peux pas dévoiler les taux, mais nous nous attendons à ce que ça génère des millions de dollars pour les éditeurs et les auteurs-compositeurs. Tout est basé selon l’utilisation. Les redevances sont versées en fonction du nombre de fois que des paroles sont affichées. Plus ces paroles sont consultées, plus les éditeurs sont payés.»
Pour Google, cette entente fait partie de sa stratégie visant à canaliser les internautes vers son service musical par abonnement Play Musique, dans l’espoir de les convertir en utilisateurs payants.
L’initiative est également cohérente avec de récentes modifications apportées par Google à son moteur de recherche, comme l’affichage d’informations liées à un artiste ou un album, puisées de Wikipédia, en tête des résultats de recherche.
Il n’est pas difficile d’imaginer l’importance de ce marché; il nous est tous arrivé de vouloir trouver les paroles d’une chanson, ne serait-ce que pour en connaître le titre ou l’interprète. Alors que les répertoires de paroles en ligne ont généré une somme incalculable de revenus au fil des années par le biais de la publicité, la majorité d’entre eux n’avait simplement pas les licences nécessaires pour en faire l’exploitation. Inutile de préciser que dans ce cas, aucune part de revenus n’était redistribuée aux ayants droit.
Par conséquent, ce partenariat vient faire d’une pierre deux coups en réduisant considérablement la pertinence pour un internaute de se rendre sur de tels sites.
