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Huawei coupable d’espionnage ? Des “backdoors” découvertes dans les équipements réseau

Des backdoors découvertes sur les Huawei

Vilnius, October 31: Huawei logo on a building on October 31, 2018 in Vilnius, Lithuania. Huawei is a Chinese multinational networking and telecommunications equipment and services company

Après les accusations d’espionnage portées à l’encontre de Huawei, le fabricant chinois a toujours nié les faits. Mais un rapport publié par Vodafone sur le site Bloomberg, peut changer la donne. Rédigé entre 2009 et 2010, celui-ci fait un état des lieux sur les équipements fournis par la marque pour les millions de foyers italiens et les entreprises en internet fixe. Et les enquêtes mettent en lumière la présence de fonctionnalités cachées dans ces équipements, capables d’obtenir un accès non autorisé au réseau fixe du pays.

Des portes qui mènent vers des réseaux domestiques et fixes

Après une enquête, Vodafone a donc découvert des « portes dérobées » dans les équipements de Huawei, en Italie. Selon le site, il s’agit de failles de sécurité que le constructeur chinois aurait laissées de manière délibérée dans ses terminaux. Ainsi, grâce à ces portes, l’entreprise avait accès, sans avoir besoin d’une autorisation au préalable, du réseau fixe de la filiale italienne de l’opérateur.

Pire encore, l’accès s’élargissait jusqu’au réseau domestique des utilisateurs. Ce problème avait été découvert, surtout, dans les routeurs, mais également dans quelques équipements utilisés dans l’infrastructure réseau de Vodafone sur la période s’étalant de 2009 à 2011. Sauf que même dans le rapport, aucune preuve formelle ne montre que des données sensibles ont été exploitées par un tiers ou par Huawei lui-même.

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Faille de sécurité ou espionnage délibéré de la part de Huawei ?

Ce n’est pas la première fois que Huawei est accusé d’espionnage. D’ailleurs, les États-Unis ont déjà lancé un appel contre le constructeur chinois. Mais jusqu’ici, aucune preuve ne permet encore réellement de les accuser formellement. Face à cette situation, Huawei s’est empressé, comme à son habitude, de publier un démenti en expliquant qu’il s’agit seulement de failles de sécurités qu’on lui a déjà signalées en 2012.

D’ailleurs, cette information a été confirmée par la source de ce rapport, c’est-à-dire Vodafone. Le groupe assure que les failles ont déjà été corrigées et rien de tout cela n’a été fait de manière intentionnelle. « Il s’agissait d’erreurs techniques dans notre équipement, qui ont été identifiées et corrigées », affirme Huawei.

Le feuilleton continue.

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