Branchez-vous

La «taxe Netflix» devient un enjeu électoral

Le saviez-vous? Le premier ministre du Canada adore regarder des téléséries, et sa préférée est celle mettant en scène un professeur de chimie atteint d’un cancer en phase terminale qui se met à faire de la méthamphétamine pour subvenir aux besoins financiers de sa famille.

Telle est la façon dont Stephen Harper introduit le sujet de ce que l’on surnomme la «taxe Netflix», des frais qui pourraient s’ajouter à la facture des abonnés à Internet dans le but d’alimenter un fonds destiné à la création de contenus canadiens. Si le synopsis de Breaking Bad correspond à tout ce que devrait détester un partisan de la droite, l’utilisation de l’ancien logo de Netflix viendra peut-être rassurer les citoyens plus conservateurs.

Harper est catégorique : il s’oppose à une telle mesure ciblant les Netflix et YouTube de ce monde, et profite de l’occasion pour souligner au passage que ce n’est pas le cas de ses opposants dans l’actuelle campagne électorale fédérale, Thomas Mulcair du NPD et Justin Trudeau du Parti libéral.

Sans surprise, le candidat conclut que «seul le Parti conservateur répond aux besoins des consommateurs canadiens en maintenant un faible fardeau fiscal». On aime croire toutefois que les citoyens ont sans doute d’autres préoccupations.

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