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L’agence de sécurité nationale allemande envisage l’achat de machines à écrire

Dans la foulée des révélations d’Edward Snowden concernant le programme de surveillance électronique de la NSA, l’agence américaine a non seulement essuyé les critiques de ses propres citoyens, mais également celles d’alliés qui craignent avoir été injustement surveillés.

L’an dernier, le Kremlin a investi 486 000 roubles (l’équivalent de 15 208$ CA ou 10 414€) dans des machines à écrire pour cette même raison.

Avec les allégations d’écoute électronique du téléphone de la chancelière allemande Angela Merkel, on peut comprendre que l’Allemagne souhaite prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que leurs secrets ne soient révélés à qui que ce soit.

Dans ce contexte, le président de la commission d’enquête sur les agissements de la NSA mise en place par le parlement allemand, Patrick Sensburg, a déclaré hier que le Service fédéral de renseignement du pays (le Bundesnachrichtendienst) possédait déjà des machines à écrire mécaniques, et qu’il était envisageable qu’il s’en procure davantage afin d’équiper ses agents. Cette initiative survient après qu’un employé de l’agence a été arrêté pour avoir divulgué des renseignements aux États-Unis.

L’Allemagne n’est pas le seul pays à se tourner vers une technologie plutôt archaïque pour éviter les fuites potentielles. L’an dernier, le Kremlin a investi 486 000 roubles (l’équivalent de 15 208$ CA ou 10 414€) dans des machines à écrire pour cette même raison.

Pourvu que le département des commandes ne fasse pas l’erreur de croire que le Qwerkywriter est une machine à écrire mécanique. (On ne sait jamais, avec Google Translate…)

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