Conçue par Gunpei Yokoi, ingénieur en chef de la première équipe de recherche et développement de Nintendo, la Game Boy célèbre cette semaine son 25^e anniversaire.

La console portable doit en partie son succès par l’expérience de ses créateurs avec les Game & Watch, une série de jeux électroniques de poches vendus par Nintendo de 1980 à 1991. Difficile également de ne pas attribuer la popularité de la Game Boy avec Tetris, le célèbre jeu de puzzle inclus avec la console lors de son introduction sur le marché américain.

En terme de spécifications techniques, la Game Boy était doté d’un écran de 2,6 pouces d’une résolution de 160 x 144 pixels (4 nuances de gris), d’un processeur LR35902 8 bits de Sharp cadencé à 4,19 MHz, de 8 ko de mémoire vive et 8 ko de mémoire vidéo. Afin de maintenir les coûts de production le plus bas possible, la majorité des composantes de la console existait déjà sur le marché.

Certes, la Game Boy n’était pas la plus puissante de sa catégorie. La Lynx d’Atari (sortie un mois plus tard) et la Game Gear de Sega avaient l’avantage d’être doté d’un écran couleur et de processeurs plus puissants. Par contre, elle était de loin la console qui offrait la meilleure autonomie – jusqu’à 30 heures sur 4 piles AA – une caractéristique importante à l’époque (et toujours inégalé par les téléphones intelligents d’aujourd’hui).

La Game Boy connu plusieurs déclinaisons rétrocompatibles (Color, Pocket, Light), un successeur 32 bits (la Game Boy Advance) avant d’être remplacée par la Nintendo DS.