Gears of War : Ultimate Edition

Gears of War avait-il besoin d’une version ultime avec des graphismes remis au goût du jour et exploitant les capacités de la Xbox One? La réponse est oui, surtout qu’il est offert pour 40$.

Autant vous le dire tout de suite, j’ai dû passer une majorité de mes nuits des deux dernières années sur le mode multijoueur de Gears of War. Le solo? Je le connais quasiment par cœur au niveau insane, étant même allé à me rejouer la version PC qui comportait un chapitre de plus.

Force est de constater que les développeurs ont fait un superbe travail sur ce jeu et qui ne trahit pas les fans.

J’ai dépoussiéré la version de la Xbox 360 pour me refaire un passage il y a quelques mois, et j’ai été frappé par le fait que ce jeu avait finalement peu vieilli. Hormis les contrôles vraiment raides, les graphismes restent actuels.

Et pourtant, après avoir joué à Gears of War : Ultimate Edition, force est de constater que les développeurs ont fait un superbe travail sur ce jeu et qui ne trahit pas les fans.

Scénario

Simple, mais efficace, l’histoire n’a bien sûr pas changé. Sur la planète Sera, c’est la guerre totale. Si les humains y ont prospéré le temps de bâtir une civilisation avancée, les Locustes qui vivaient dans les profondeurs de l’écorce Serrestre ont décidé d’en sortir et d’envahir le monde. Face à eux, l’humanité s’est liguée sous la coupe d’une seule armée, la Coalition des Gouvernements Unis (CGU).

delta

Nous suivons donc les pérégrinations de Marcus Phœnix et de son équipe de mâles triples alphas, qui vont se lancer à l’assaut des lignes ennemies et réussir là où les meilleures armées du monde ont échoué. Leur arme principale? Une mitraillette équipée d’une tronçonneuse, l’occasion pour nos joyeux bûcherons de découper l’ennemi en hurlant comme des taureaux en rut.

Jouabilité

La maniabilité est toujours raide et un peu lourde, mais on remarque toutefois une légère amélioration de la souplesse dans les changements de direction, des contrôles qui semblent issus de Gears of War 3. De toute façon, ce jeu vous impose de souvent rester à couvert : on peut bien sortir pour aller affronter les ennemis, mais mieux vaut savoir jouer le jeu et maîtriser l’art du tir au shotgun sans viser, et savoir éviter les tirs ennemis au bon moment en sautant. C’est un gameplay vraiment de base, du début à la fin du jeu, mais qui puise sa force dans sa brutalité.

Le choix des armes repose toujours entre garder le lancer, et prendre une arme secondaire comme un sniper, un shotgun, un lance-roquette et bien sûr le rayon de l’aube, un tir venant d’un satellite et brûlant tout sur son passage.

brumak

Mais est-ce que ce jeu a vieilli? À le jouer, il demeure toujours aussi efficace. C’était un grand jeu à sa sortie, et c’en est toujours un. On avance donc avec de l’action omniprésente, dans des environnements qui ne cessent de changer.

C’est de l’action à profusion, un concentré sauvage de testostérone, et ça fait du bien. Côté hémoglobine, on n’est jamais déçu : les ennemis explosent, le sang est omniprésent, c’est sans pitié.

Le level design y est également pour beaucoup, avec des situations qui vous demanderont sans cesse de se mettre à couvert, et vous donne parfois l’impression d’être submergé. Les ennemis arrivent toujours par vagues, on traverse un peu le niveau, et en voilà encore qui reviennent.

On s’amuse alors à les éliminer de différentes manières, et semblant de rien, on va jusqu’au bout du jeu sans s’en rendre compte. C’est de l’action à profusion, un concentré sauvage de testostérone, et ça fait du bien. Et puis côté hémoglobine, on n’est jamais déçu. Les ennemis explosent, le sang est omniprésent, c’est sans pitié. Quant à la découpe à la tronçonneuse de tous les types d’ennemis, c’est toujours du jouissif 100% pur!

Les développeurs ne se sont pas contentés de porter le jeu, mais également d’inclure le niveau supplémentaire présent uniquement sur la version PC, et qui n’avait pu être intégré sur Xbox 360 à l’époque, à cause de ses dimensions et des ressources demandées, trop importantes pour la mémoire de la console. Bref, vous aurez droit à un chapitre supplémentaire qui vous demandera une bonne heure au minimum, et un combat face à un Brumak dans un espace clos.

Technique

Visuellement, le premier Gears of War était tellement magnifique et en avance sur son temps que les changements de cette reprise ne sont pas perceptibles au premier coup d’œil. On voit bien que les textures ont été retravaillées, qu’il y a bien plus de polygones à l’écran, de nombreux nouveaux effets spéciaux (ah, les effets magnifiques du rayon de l’aube).

Gears of War sur Xbox 360.
Gears of War sur Xbox 360.
Gears of War : Ultimate Edition sur Xbox One.
Gears of War : Ultimate Edition sur Xbox One.

Puis on remet la version Xbox 360 et on se rend compte de l’énorme travail accompli pour remettre ce jeu au goût du jour. C’est simple, tout a été refait, et c’est superbe! Des sols désormais pavés, aux nouvelles textures d’immeuble bien plus réalistes, tout comme les environnements : rien n’a échappé au coup de pinceau. Derrière, on retrouve le moteur Unreal Engine 4, alors que c’est la version 3 qui faisait tourner le jeu original. On reste donc dans un esprit graphique et technique totalement similaire.

On note de très rares gros ralentissements sur quelques passages.

Par contre, on note de très rares gros ralentissements sur quelques passages. En tout cas, cela n’a pas toujours l’air de dépendre du nombre d’ennemis à l’écran. Mais je joue à un jeu avant sa sortie qui n’a pas eu de mise à jour, il est donc possible qu’un correctif soit déployer pour régler le problème.

Bref, pour 40$ vous avez un excellent jeu, et superbe en plus.

Mise en scène

Les cinématiques demeurent à peu de chose près les mêmes. Elles ont entièrement été refaites, mais les développeurs ont parfois élargi les plans pour en montrer plus. On reste au maximum dans l’esprit Gears of War. Durant le solo, là encore, la moindre des batailles demeure toujours aussi épique. Bref, des ennemis débarquent par myriades, des monstres énormes tentent de vous annihiler, vous en prenez plein les yeux et la gueule. Effet réussi, on en redemande!

Jeu en ligne

Je vais apporter des précisions dans ce paragraphe après avoir testé le mode multijoueur en conditions réelles. Le jeu n’étant pas ouvert en ligne avant sa sortie, je n’ai pu jouer qu’au solo. Mais pour avoir joué la version bêta, il n’y avait aucune différence ce que proposait la Xbox 360. Pour vous dire à quel point les contrôles reviennent vite, j’ai pris mon shotgun et aligné 12 kills d’affilés. Mon sniper a redécouvert immédiatement la joie des headshots, bref, j’ai retrouvé totalement les sensations du premier.

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Amis vétérans, soyez rassurés : il n’y a pas de viseur à l’écran lorsqu’on se promène en mode libre, et selon Rod Fergusson, le host power fait désormais partie du passé, ainsi que le bug qui consistait à effectuer un rechargement parfait avec le sniper, puis à mettre à terre les ennemis avec un seul tir dans le torse.

Ambiance

Les musiques n’ont pas changé, et c’est tant mieux. On retrouve donc les thèmes épiques et sauvages qui collent parfaitement au jeu. Côté doublages, les voix françaises sont exactement les mêmes que sur Xbox 360 et c’est très bien. Même si l’on préfèrera mettre le jeu en anglais, les francophiles retrouveront un doublage de qualité, excepté pour Franklin affublé d’un doublage ridicule voulant imiter l’accent d’un lascar des cités de France.

Conclusion

Offert à 40$, il serait vraiment dommage de passer à côté de ce jeu si on l’a aimé sur Xbox 360, et même si on ne l’a jamais joué. Les développeurs ont fait un superbe travail et livrent un titre extrêmement solide, une superproduction en puissance qui vous immerge du début à la fin, et qui ne se moque pas de vous en étant vraiment généreux. Que demander de plus?

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