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Après le Starter Pack sur ChatGPT : la Barbie box

La mode de la «Barbie Box» s’inscrit dans la volonté de représenter une personne à travers un ensemble d’éléments connus, grâce à l’IA générative.

L’intelligence artificielle générative de ChatGPT intègre les outils de génération d’images de DALL-E et permet désormais de créer des images étonnamment bien ficelées. Clairement, les internautes en raffolent.

Au lieu du simple collage d’objets du Starter Pack, la tendance « Barbie Box » consiste à créer une image de soi-même (ou de quelqu’un d’autre) transformé en une figurine de type Barbie, placée à l’intérieur d’une boîte de jouet personnalisée.

L’IA est utilisée pour styliser une photo de personne afin qu’elle ressemble à une poupée ou une figurine en plastique, avec un aspect parfois lisse, des poses figées, et un maquillage ou des vêtements typiques de ces jouets.

Clairement, cette tendance surfe sur la nostalgie de l’esthétique «Barbiecore» popularisée notamment par le film Barbie. L’utilisateur fournit une photo claire de la personne qu’il souhaite transformer en figurine, puis donne un prompt détaillé à ChatGPT  et l’IA génère l’image. 

Tout ça se trouve ensuite partagé sur Instagram ou TikTok.

On peut voir la Barbie Box comme une évolution du Starter Pack car les deux concepts visent à condenser une identité ou un stéréotype à travers un ensemble d’éléments visuels reconnaissables. 

La boîte de Barbie apporte une dimension de personnalisation beaucoup plus poussée et permet de se représenter soi-même (ou quelqu’un de spécifique) au sein de cette esthétique. C’est une forme de Starter Pack ultra-personnalisé, en quelque sorte.

Évidemment, ça soulève plusieurs questions liées à la vie privée et à l’impact de l’utilisation d’outils numériques extrêmement énergivores.

Le fait de partager des photos de soi-même à l’IA lui permet ensuite de s’entraîner à partir de ces données, ou de revendre ces données par la suite à un tiers, pour un autre type d’usage. Dans tous les cas, une fois la photo téléversée, l’internaute perd tout contrôle sur ce qui sera fait de cette information.

Ça peut sembler banal, mais les deepfakes, les vidéos truquées comme celles qui polluent les réseaux sociaux et qui sont de plus en plus utilisées dans des campagnes de désinformation, se nourrissent de ce type de données.

De façon plus indirecte, la participation à cette mode peut aussi enfreindre le droit d’auteur. Des détenteurs de droits pourraient poursuivre les entreprises derrière ces IA pour vol de propriété intellectuelle.

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