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Cet ordinateur infecté par six virus légendaires vaut des millions

Un PC infecté de 6 virus légendaires

Un PC infecté de 6 virus légendaires

Vous voulez acheter un nouvel ordinateur ? Vous avez un budget de 1,2 million de dollars ? Bonne nouvelle : nous avons trouvé la pièce qu’il vous faut. Mais attention, il ne s’agit pas d’un PC comme les autres. Et pour cause, ce dernier est infecté par les 6 virus informatiques les plus redoutés du monde : WannaCry, BlackEnergy, ILOVEYOU, MyDoom, SoBig et DarkTequila.

Mais le sort de la pauvre machine n’est pas dû au hasard. Il s’agit à l’origine d’un projet artistique mené par Guo O Dong, un artiste chinois, en collaboration avec une société spécialisée en cybersécurité à New York, Deep Instinct.

« Persistance du chaos »

Vous avez bien lu, il s’agit d’un projet artistique nommé « Persistance du chaos ». L’objectif est d’étudier comment la menace du logiciel malveillant est perçue. « Ces logiciels paraissent si abstraits, presque faux avec leurs noms amusants et effrayants, mais je pense qu’ils soulignent le fait que le web et l’IRL (dans la vraie vie) ne sont pas des espaces si différents ».

Selon Guo O Dong, « les virus sont l’un des moyens les plus concrets d’internet pour sortir des écrans des internautes et les piquer ». Peintre de formation, cet artiste a décidé de se convertir dans le travail en ligne. Si son nom ne vous est pas nouveau, c’est parce qu’il a fait un grand buzz avec son projet « Hipster On A Leash ». Dans ce projet, il promenait un homme habillé en hipster, en laisse, dans toute la ville de Brooklyn.

La crème de la crème des virus sur un seul PC

Pour des raisons de sécurité (évidentes), l’ordinateur infecté de virus n’est ni connecté à internet, ni à d’autres terminaux. De plus, son futur propriétaire devra s’engager par écrit à ne pas propager les virus une fois qu’il aura l’ordinateur en sa possession. À eux six, ces malwares de l’ordinateur ont réussi à causer pas moins de plusieurs milliards de dollars de dommages à travers le monde.

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’initiateur du projet le décrit comme étant : « une sorte de bestiaire, un catalogue des menaces qui ont fait l’histoire ».

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