Un débit cellulaire de 7,55 Gbit/s, gracieuseté de Samsung et SK Telecom

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Selon ce qu’a appris PC World, Samsung et SK Telecom prévoient faire la démonstration de ce qui pourrait devenir le 5G, une évolution de l’actuelle norme cellulaire qui pourrait atteindre un débit de 7,55 Gbit/s. Les deux entreprises, qui ont formé un partenariat dans le but de développer le 5G en octobre dernier, comptent dévoiler le fruit de leur recherche la semaine prochaine dans le cadre du Mobile World Congress, le rendez-vous de l’industrie mobile qui se déroule chaque année à Barcelone.

Si la vitesse théorique que leur technologie peut atteindre est époustouflante, le déploiement de celle-ci ne se fera pas sans anicroche.

À noter que la norme 5G n’a toujours pas encore été définie. Par conséquent, il ne s’agit que d’une proposition de la part de Samsung et SK Telecom. Si la vitesse théorique que leur technologie peut atteindre est époustouflante, le déploiement de celle-ci ne se fera pas sans anicroche.

En effet, contrairement au 3G et 4G, la nouvelle norme proposée tire profit de fréquences d’ondes millimétriques – généralement situées au dessus de la zone de 6 GHz. Alors qu’elles permettent d’atteindre des vitesses de transmission élevées, ces ondes exigent une voie non obstruée. Autrement dit, les murs, les fenêtres et toute autre forme d’obstruction sont susceptibles de créer de l’interférence.

Afin de remédier à ce problème, les ingénieurs sud-coréens proposeront d’exploiter le filtrage spatial 3D (ou beamforming 3D), une technique qui consiste à géolocaliser le téléphone afin de diriger son faisceau de transmission en ligne droite vers une antenne 5G à proximité. Bien entendu, cette technique n’est efficace que si la téléphone en question se trouve dans un environnement bondé de points d’accès 5G.

Toujours selon PC World, cette principale contrainte des fréquences d’ondes millimétriques pourrait même devenir un avantage pour les opérateurs mobiles. En effet, puisque ces ondes sont facilement obstruées par des objets physiques, les mêmes fréquences pourraient être employées par deux utilisateurs situés à proximité – séparés par un bâtiment par exemple –, sans risque d’interférences mutuelles. Les opérateurs mobiles pourraient ainsi utiliser plus efficacement le spectre d’ondes cellulaires de leur réseau.

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