Dans un mois, les smartphones Huawei seront définitivement privés du système d’exploitation Android. Si l’administration Trump a semblé vouloir adoucir les sanctions fin juin, la firme de Schenzhen est cependant toujours sur la liste noire des fabricants étrangers potentiellement «à risque». Il a donc fallu trouver une solution de toute urgence, avec un système d’exploitation natif, dont le nom définitif devrait être HongMeng OS.
Un mal pour un bien, car en développant son propre OS, Huawei prendrait son indépendance du système de Google. Ren Zhengfei, PDG de la compagnie, a d’ailleurs déclaré que HongMeng OS serait «60% plus rapide» qu’Android. Rien que ça.
Huawei défend son OS
C’est dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Le Point que Ren Zhengfei a évoqué son tout nouvel écosystème. Tournant sur l’ensemble des appareils Huawei (pas seulement sur les smartphones, donc), l’OS afficherait un délai de traitement de moins de 5 millisecondes, ce qui est plus rapide qu’Android et MacOS.
En revanche, Huawei se voit confronté à un challenge de taille pour se munir d’une véritable alternative au Play Store. Une boutique d’applications serait en développement, mais il faudra être patient, très patient, avant que celle-ci puisse proposer une offre aussi fournie que ses concurrents.
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Pour l’heure, les États-Unis semblent opérer un volte-face quant aux sanctions appliquées à Huawei, après que Google a jugé le boycott dangereux et susceptible de lui faire perdre le monopole des systèmes d’exploitation. Quoi qu’il en soit, on voit mal Huawei renoncer soudain à commercialiser son propre OS. Arroseur arrosé ?