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La situation de la centrale de Fukushima Daiichi à nouveau critique

Les problèmes concernant la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi sont loin d’être résolus. De l’eau hautement radioactive fuyant de la centrale aurait franchi une barrière souterraine et se dirigerait dans l’océan Pacifique selon ce que la Commission de régulation de l’énergie nucléaire du Japon a déclaré lundi.

Aux yeux du dirigeant de la Commission de régulation de l’énergie nucléaire, la TEPCO est incompétente lorsque vient le moment de percevoir l’état d’urgence.

L’organisme juge que la situation est critique, puisque le liquide rejeté par la centrale opérée par la Tōkyō Electric Power Company (TEPCO) dépasse les limites légales des émissions radioactives.

Aux yeux de Shinji Kinjo, dirigeant de la Commission de régulation de l’énergie nucléaire, la TEPCO est incompétente lorsque vient le moment de percevoir l’état d’urgence. «Voilà pourquoi on ne peut laisser la situation entre les mains de la TEPCO», a-t-il confié à un journaliste de Reuters. «En ce moment, c’est l’urgence.»

En juin dernier, les instances gouvernementales nippones annonçaient la mise en place de nouvelles mesures sécuritaires plus strictes permettant l’éventuelle réouverture de l’ensemble des centrales nucléaires du Japon. Rappelons que depuis l’incident de mars 2011, seul deux des 50 réacteurs nucléaires du pays alimentaient le pays en électricité.

Il y a deux semaines, la TEPCO a admis que de l’eau contaminée fuyait de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, celle-là même ayant provoqué la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. Bien que la TEPCO a affirmé que la fuite était confinée à un endroit sans risques, les mesures temporaires mises en place par la compagnie – la construction d’une déviation artificielle – peines à contenir le liquide radioactif selon la Commission de régulation de l’énergie nucléaire.

Malgré les accusations sévères qu’elle porte à l’égard de la TEPCO, l’agence gouvernementale n’a pas proposé de solutions, ni même mentionné quelles seraient les conséquences de ne rien faire.

Suite à la catastrophe nucléaire de mars 2011, la TEPCO a été durement critiquée pour son manque de préparation en cas d’éventuels tremblements de terre ou tsunamis, en plus d’être accusée d’avoir dissimulé ses problèmes.

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