Les ventes d’Oculus Rift menacées d’être suspendues par ZeniMax

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Au début du mois, Oculus et ses cofondateurs ont été condamnés à verser 500 millions de dollars US à ZeniMax pour avoir enfreint un accord de non-divulgation lors du développement de son casque de réalité virtuelle.

ZeniMax pourrait demander des redevances sur les ventes de l’Oculus Rift de l’ordre de 20% pour au moins les 10 prochaines années.

Un jury a ainsi reconnu que Palmer Luckey, l’inventeur de l’Oculus Rift, avait profité du savoir-faire de John Carmack, alors employé d’Id Software, pour l’intégration des moteurs Unreal et Unity à la liste des logiciels compatibles avec le casque de réalité virtuelle. Le code fourni par Carmack à l’époque était détenu par la société mère de son entreprise, ZeniMax, et était assujetti à un accord de non-divulgation signé par Luckey.

Aujourd’hui, ZeniMax souhaite bloquer les ventes de l’Oculus Rift afin d’empêcher l’entreprise (et sa société mère Facebook) de continuer de générer des revenus en exploitant ses propriétés intellectuelles sans autorisation. Dans le cas où sa demande d’injonction serait rejetée, ZeniMax a déclaré qu’elle entamerait des procédures judiciaires dans le but de recevoir des redevances sur les ventes de l’Oculus Rift de l’ordre de 20% pour au moins les 10 prochaines années.

Aux yeux de la poursuite, le montant de l’entente de 500 millions de dollars US préalablement convenue est insuffisant pour couvrir les ventes subséquentes du produit en infraction avec le droit d’auteur.

De son côté, Oculus maintient qu’elle souhaite faire appel du jugement initial du 1er février dernier.

«La requête de ZeniMax ne change pas le fait que le verdict [original] était juridiquement défaillant et factuellement injustifié», a déclaré un porte-parole de l’entreprise à GameSpot. «Nous avons hâte de déposer notre propre requête pour mettre de côté le verdict du jury et, si nécessaire, déposer un appel qui nous permettra de placer ce contentieux derrière nous.»

Si la demande est accordée, l’injonction pourrait également limiter de façon importante le nombre de jeux offert à la vente pour l’Oculus Rift selon Reuters. Logiquement, n’importe quel jeu propulsé par Unreal ou Unity – soit les deux moteurs les plus utilisés dans l’industrie – est susceptible de voir sa version Oculus être retirée du marché. Après tout, le code en litige est intimement lié à la compatibilité de ces deux moteurs avec le Rift.

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