L’hoverboard, ou pourquoi on ne doit pas croire tout ce qu’on voit sur Internet

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Beaucoup d’internautes ont été dupés en voyant la campagne promotionnelle appuyée par une pléiade d’artistes de renoms : Christopher Lloyd, Tony Hawk, Billy Zane et Moby, pour ne nommer que ceux-là.

Oui, un rouli-roulant. Vous préférez parler d’une planche à roulettes? Bref, un skateboard…

Les plus sceptiques ont sans doute trouvé étrange la hauteur si variable de la planche par rapport au sol, sans mentionner les manœuvres effectuées par des personnes ayant «peu ou aucune expérience sur un rouli-roulant» semblaient plutôt dangereuses, alors que la vidéo martèle à plusieurs reprises que la sécurité est une de leur priorité.

Oui, un rouli-roulant. Vous préférez parler d’une planche à roulettes? Bref, un skateboard…

Devant le mystère entourant le fabricant dudit hoverboard, la société HUVr, le blogue Mashable a été parmi les premières publications à tenter d’obtenir plus d’informations sur le développement du produit – et sur son authenticité. Ils ont rapidement découvert que la fameuse démonstration qui se serait déroulée en février au centre-ville de Los Angeles a en réalité été orchestrée par le studio de production vidéo humoristique Funny or Die.

Hier, l’acteur Christopher Lloyd a finalement admis avoir été «floué» par des arnaqueurs, expliquant avec tristesse que la raison pour laquelle il n’a pas vu les harnais et les ficelles est que son cœur voulait tellement y croire. «J’ai été aveuglé par ma propre croyance», raconte Lloyd. «Mon cerveau doit avoir supprimé les câbles pour moi. Nous allons simplement en rester là. Ils m’ont trompé.»

Afin de s’excuser d’avoir berné les internautes, l’acteur explique avoir insisté pour que la planche rose inspirée du film Back to the Future Part II et autographiée par les personnalités présentes lors du tournage soit remise à quelqu’un du public. Il invite les gens laisser un commentaire sur la page de Funny or Die afin de courir la chance de gagner le hoverboard non fonctionnel.

«Une partie de moi est heureuse de ma participation. Car si nous avons inspiré ne serait-ce qu’une personne à vouloir étudier la science du survol, je considère ce projet comme une réussite. Que les hoverboards deviennent réalité un jour. Allez, faites-le! Passez à l’action! Pour nous tous», conclut-il.

Soulignons que la page Facebook de la société fictive a tout de même obtenu plus de 110 000 adeptes en quelques jours.

On doit avouer que l’initiative a quand même été drôle.

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