Certes, nous sommes bien loin du genre de statistiques que l’on aimerait voir émanées de Netflix, l’entreprise refusant toujours de publier un palmarès des contenus les plus populaires selon les marchés.
Les séries d’horreur et les thrillers sont plus susceptibles d’être consommés d’un trait que les séries dont l’intrigue est plus complexe.
On doit donc se rabattre sur quelque chose de plus abstrait, le genre de tableau où essentiellement tout le monde gagne. La conversation dans les bureaux de Netflix s’est sans doute déroulée ainsi :
- Quoi? Les drames politiques se retrouvent parmi les contenus les moins regardés en rafale? Mais ça pourrait laisser croire que House of Cards n’est pas un succès!
- On pourrait simplement dire que c’est le genre de séries qui se dégustent, et que l’on dévore simplement les autres.
- Excellente idée! À quand déjà remonte votre dernière augmentation?
Malgré la nature trop positive du tableau ci-dessous, l’information qu’il dévoile est tout de même intéressante. Ainsi, les séries d’horreur et les thrillers comme The Walking Dead, The Fall, ou Breaking Bad sont plus susceptibles d’être consommés d’un trait que les séries dont l’intrigue est plus complexe, comme House of Cards et Daredevil.
Netflix s’étonne elle-même de voir que les comédies satiriques, comme BoJack Horseman et Unbreakable Kimmy Schmidt, dont la plupart proposent un format généralement plus court, se savourent également plus lentement.
«L’échelle de graduation du binge watching le montre, les séries suscitent en nous de nombreuses émotions», explique Cindy Holland, vice-présidente des programmes originaux Netflix. «Ce qui est intéressant avec Netflix, c’est la possibilité de trouver une série à visionner sans modération, quelle que soit notre humeur, et d’avoir la liberté de la regarder à notre propre rythme, sans se précipiter pour Bloodline, ou à toute allure pour Orange is the New Black.»
Bien entendu, on peut difficilement se surprendre de voir que le graphique met drôlement l’accent sur les productions exclusives à Netflix afin d’illustrer les diverses catégories. Toutefois, il est important de souligner que les observations ont été effectuées sur les habitudes liées à plus de 100 séries dans plus de 190 pays entre octobre 2015 et mai 2016. Qui plus est, seules les données des abonnés ayant terminé la première saison ont été retenues.
En compilant les statistiques, Netflix a établi que les séries regardées pendant moins de deux heures par jour étaient «savourées», tandis que celles représentant un nombre d’heures supérieur à cette limite étaient catégorisées comme ayant été «dévorées».
Pour en apprendre davantage sur la méthodologie employée par Netflix, visitez le site de l’entreprise.