Branchez-vous

Un satellite japonais a bombardé un astéroïde

Hayabusa 2 sur Ryugu

Artist’s concept of the Hayabusa2 spacecraft arriving at asteroid 1999 JU3.

Un astéroïde, un satellite, une bombe spatiale. Non, vous n’êtes pas dans un roman d’Asimov.

La sonde spatiale japonaise Hayabusa 2 a en effet bombardé la semaine dernière un astéroïde baptisé Ryugu. Le but ? Produire un cratère artificiel. Si les résultats définitifs de l’expérience ne seront révélés que d’ici quelques semaines, nous avons réussi à glaner quelques informations sur cet évènement historique.

Cela fait quelques mois que l’agence spatiale japonaise a programmé cet évènement. Une préparation qui a bien payé, puisque le bombardement de Ryugu s’est déroulé comme prévu. La sonde Hayabusa 2 s’est rapprochée efficacement de sa cible, soit à une altitude de 500 mètres, et a largué son projectile correctement.

Des résultats encore flous

Pour rappel, l’objectif est de créer un cratère qui permettra de récolter des échantillons au niveau du sous-sol de Ryugu. Pour le moment, l’on ignore encore si le projectil a pu exposer les entrailles de l’astéroïde ou non. Et pour cause, Hayabusa 2 a été tout de suite mis en sécurité à une altitude de 20 km.

Il faudra attendre le repositionnement de Hayabusa 2 (au-dessus de la zone d’opération) pour savoir si l’opération a porté ses fruits.  Or, pour qu’il soit totalement à l’abri des éclats du projectile, il faudra attendre quelques semaines avant de pouvoir le repositionner. Tout ce que l’on sait, pour le moment, c’est que Hayabusa 2 est en sécurité et qu’il est en bon état.

Et la suite ?

Si le cratère a bien été formé et que sa profondeur est satisfaisante, Hayabusa 2 procèdera à une analyse à distance du sous-sol. Un recueil des échantillons sera également prévu. Mais le retour des échantillons qu’aura recollectés Hayabusa 2 n’est prévu que pour l’année 2020. Il faudra donc patienter un peu pour connaître la suite de ce bombardement d’astéroïde.

Quoi qu’il en soit,  entre ce bombardement et l’exploration de mars en 2033, le monde de l’aérospatial est en plein boum.

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