Naoki Hamaguchi, directeur de Final Fantasy VII Rebirth, a récemment confirmé que le final controversé du jeu était un choix délibéré. L’objectif ? Provoquer des débats et maintenir l’intérêt des fans jusqu’à la conclusion de la trilogie.
La saga Final Fantasy VII Remake prendra fin avec une troisième partie, actuellement en développement pour PS5. Selon certaines rumeurs, ce dernier opus pourrait sortir en 2027, pour célébrer le 30ᵉ anniversaire du JRPG mythique de la PlayStation 1. Square Enix promet une expérience complète, avec peu de compromis, bien que le nombre de mini-jeux soit réduit.
En attendant, Rebirth vise haut. Le jeu est en lice pour le titre de GOTY 2024, avec autant de nominations qu’Astro Bot. Ce qui le distingue, cependant, c’est son absence de DLC ou d’extensions, une décision confirmée par Hamaguchi lui-même.
Un final conçu pour diviser
Depuis Final Fantasy VII Remake, la saga s’écarte volontairement de l’intrigue originale. Hamaguchi révèle que ce choix a toujours eu pour but de surprendre et de faire réagir. Pour lui, les réactions mixtes au final de Rebirth sont une preuve de succès.
« Nous voulions susciter des discussions passionnées entre les fans jusqu’à la sortie du dernier jeu », explique-t-il.
Certains adorent ce dénouement audacieux. D’autres le critiquent, y voyant une trahison de l’œuvre originale. Hamaguchi, lui, considère toutes ces opinions comme précieuses et valides.
Et après Rebirth ?
Malgré les critiques, Rebirth continue de faire parler de lui, plusieurs mois après son lancement. Quant à l’avenir, Hamaguchi évoque la possibilité de travailler sur un nouveau projet une fois la trilogie terminée, mais ne ferme pas la porte à un éventuel Final Fantasy XVII.
Avec un héritage aussi fort, Square Enix semble prêt à surprendre les joueurs encore longtemps. La conclusion de cette trilogie pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de la franchise.