La fierté collective, le seul virus dont je ne serai pas victime cet hiver
Je déteste les Jeux Olympiques. Vraiment. Ce ne sont pas les sports et les athlètes qui les pratiquent qui me tapent sur les nerfs (ils m’indiffèrent totalement), mais plutôt les réactions des partisans sur les réseaux sociaux. Du jour au lendemain, une horde de ti-counes se réveille d’une longue sieste pour devenir plus patriote que son voisin. Sylvain de Matane, un souverainiste convaincu, sent soudainement l’urgence de prendre le clavier pour y aller d’un «Tellement fier de la victoire des sœurs Dufour-Lapointe! Go Canada Go!», tandis que la jeune Josie-Ann, étudiante en Sciences Humaines profil Individu au Vieux, nous confie avoir pleuré sa (courte) vie devant le baiser de la victoire entre Charles Hamelin et son exubérante de blonde.