Assassin’s Creed Shadows: Notre grande preview !

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Nous avons eu l’occasion de tester en avant-première le prochain jeu d’Ubisoft à savoir Assassin’s Creed Shadows. Un titre qui débarque le 20 mars prochain. Après deux reports pour peaufiner son jeu Day One, Ubisoft semble enfin prêt à répondre aux attentes des fans.

Lors de cette session à distance depuis les serveurs d’Ubisoft Québec, nous avons plongé dans l’univers d’Assassin’s Creed Shadows. Une immersion de plusieurs heures afin d’avoir un aperçu du jeu. Un jeu qui se distingue par sa volonté de proposer dès les premières minutes une expérience plus immersive. L’accent est mis sur une exploration libre et intuitive, sans jamais tenir le joueur par la main à chaque étape.

Le prologue nous introduit les deux protagonistes principaux : Yasuke, un samouraï au lourd passé, et Naoe, une shinobi habile. Cette introduction pose les bases d’une narration solide, portée par des dialogues travaillés et une mise en scène saisissante.

La seconde partie de notre preview s’est concentrée sur le monde ouvert, où Ubisoft a clairement mis l’accent sur la liberté d’exploration. Chaque recoin du monde semble regorger de mystères et de secrets à découvrir. Le joueur est encouragé à se perdre dans cet univers riche, avec des environnements dynamiques et vivants.

Un prologue puissant sur le plan scénaristique !

Pour cette première partie de notre test, nous avons pu découvrir les prémices du scénario d’Assassin’s Creed Shadows. Mais attention pas de spoil! Afin de préserver votre plaisir de la découverte, nous ne révélerons pas ici les détails de l’intrigue. Seule chose: Naoe et Yasuke sont marqués par des tragédies personnelles. Des tragédies qui donnent toute leur profondeur à l’histoire. Comment ces deux personnages seront amenés à collaborer? C’est toute la question qui nous intrigue après cette session.

Le scénario du jeu est magistralement construit et raconté. Dès les premières minutes, les histoires de Naoe et Yasuke captivent et installent une tension dramatique qui donne envie de plonger plus profondément dans leur univers.

Côté gameplay, le prologue nous a permis de découvrir les premières mécaniques du jeu. Yasuke, en tant que samouraï, brille par sa puissance brute. Ses attaques, qu’elles soient légères ou lourdes, sont accompagnées de mouvements spéciaux impressionnants. Lors de ces attaques fatales, l’écran bascule en noir et blanc. Un écran mettant en avant des éclats de rouge symbolisant le sang et soulignant ainsi la puissance de ses coups. Cet effet visuel renforce l’impact dramatique de ses actions et donne une dimension cinématographique aux combats.

Naoe, en revanche, se distingue par une approche beaucoup plus subtile. En tant que shinobi, elle privilégie l’infiltration. Son grappin lui permet de se déplacer discrètement le long des murs ou d’escalader des structures, créant une dynamique très différente de celle de Yasuke. Ses attaques, bien que moins puissantes, s’intègrent parfaitement à son style furtif.

Les mécaniques de combat sont particulièrement travaillées et permettent de ressentir pleinement l’impact des coups, notamment à travers Yasuke. En tant que samouraï, chaque attaque qu’il porte est empreinte d’une puissance brute. On ressent véritablement, via la manette, le poids de ses mouvements et l’impact de ses coups puissants. Cette sensation est renforcée par sa posture imposante et sa « lourdeur » lorsqu’il engage des actions comme escalader des murs, ce qui traduit parfaitement son style de combat.

À l’inverse, Naoe, en tant que shinobi, offre une expérience totalement différente. Sa légèreté et son agilité sont mises en avant, que ce soit dans ses déplacements furtifs ou lorsqu’elle utilise son grappin pour escalader et se faufiler dans les ombres. Cependant, en combat, ses coups sont moins impactants. On sent, via la manette, qu’elle est davantage orientée vers l’infiltration que vers les affrontements directs. Cela crée un contraste saisissant avec Yasuke, soulignant leurs différences et la complémentarité de leurs styles.

Ce soin apporté aux mécaniques de combat renforce l’immersion et promet une expérience variée.
Une exploration qui récompense la curiosité
Pour la deuxième partie de notre preview, nous avons eu l’occasion de découvrir la ville de HiImeji. Cette zone a été le théâtre de nos premières sessions d’exploration dans le monde ouvert du jeu, et une chose est claire : Assassin’s Creed Shadows ne prend pas le joueur par la main. Oui, il y a des objectifs, mais ils ne sont pas tous indiqués clairement sur la carte. Le jeu pousse à explorer, à observer, et surtout, à réfléchir.

L’exploration est d’ailleurs facilitée par les fameuses tours Ubisoft. Mais attention, cette fois, elles ne révèlent pas directement les points d’intérêt comme dans Assassin’s Creed Mirage ou Assassin’s Creed Valhalla. Ces tours marquent plutôt des zones générales qui méritent d’être explorées. Par exemple, lors de notre session, nous avons réalisé une quête où il fallait trouver des indices. Contrairement à ce qu’on pourrait attendre, l’objectif n’était pas clairement marqué. Le studio souhaite vraiment nous pousser à explorer. Il y a bien une option qui peut vous guider un peu plus si vous le souhaitez. Mais au final, le jeu encourage à activer ses neurones pour comprendre où aller et comment y parvenir.

Une des mécaniques que nous avons testées consistait à localiser une maison située au nord-ouest de la ville. Grâce à une tour, nous avons pu repérer la zone, puis placer un marqueur pour nous y rendre. Ce genre de système, plus subtil, évite de surcharger la carte et offre une vraie satisfaction lorsqu’on trouve un lieu ou un indice par soi-même.

L’exploration est encore plus plaisante grâce aux paysages variés et magnifiques. Entre les villes, les villages pittoresques et les zones plus sauvages, Ubisoft a fait un excellent travail pour donner envie de tout explorer. Ce monde ouvert, avec sa liberté et ses mystères, est une véritable invitation à la découverte. Un monde ouvert dans lequel vous aurez la possibilité de vous déplacer à pied ou à cheval. Le cheval est particulièrement utile pour parcourir de longues distances, ce qui est idéal pour découvrir tout ce que le monde ouvert a à offrir. Bien sûr, il y a aussi la possibilité de se téléporter rapidement, mais le jeu pousse vraiment à prendre son temps pour explorer, et c’est là que le cheval fait la différence.

Le monde ouvert est assez vaste. Pas aussi grand que celui d’Assassin’s Creed Valhalla, mais plus grand que celui d’Assassin’s Creed Mirage. Une taille du monde ouvert semble qui parfaitement adaptée à l’expérience du jeu. Il n’est ni trop vaste au point de se perdre, ni trop petit pour donner une sensation de claustrophobie. On a vraiment l’impression d’avoir de l’espace pour explorer sans jamais se sentir limité. Un excellent équilibre!

Une des évolutions notables par rapport aux précédents opus, c’est la suppression de l’aigle qui nous permettait de marquer les points d’intérêt sur la carte. Cette fois-ci, il faudra prendre l’initiative de le faire nous-mêmes, notamment via les tours. Cela fait écho à une volonté de rendre le joueur plus impliqué dans sa découverte du monde, sans lui faciliter la tâche comme dans les anciens jeux. Ce changement peut surprendre certains, mais il apporte aussi une touche de nouveauté.
Cela dit, certains éléments restent familiers, comme le fameux liseré blanc qui apparaît lors des phases d’infiltration pour nous signaler que l’on est furtif. Ce détail n’a pas changé, et c’est un bon moyen de garder des repères tout en apportant des ajustements sur d’autres points. Ubisoft a clairement cherché à prendre le meilleur de ce qu’il avait fait par le passé, le peaufiner et le rendre encore plus cohérent dans cette nouvelle aventure.

Choisir entre Yasuke et Naoe est très crucial!

Dans le cadre des quêtes principales d’Assassin’s Creed Shadows, vous aurez souvent l’occasion de choisir entre Naoe et Yasuke. Mais attention, ce choix ne se limite pas à une simple préférence personnelle ou à un “caprice du moment ». Le jeu vous pousse à réfléchir à la meilleure approche en fonction des situations.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la liberté offerte a des limites. Des limites imposées par les différentes quêtes! Certaines quêtes nécessitent des compétences spécifiques. Par exemple, lorsque l’infiltration est de mise, Naoe s’impose naturellement comme le choix idéal grâce à sa furtivité et son agilité. Yasuke, lui, est bien moins discret et n’est pas adapté à ce genre de situations.

En revanche, lorsque vous devez affronter une grande quantité d’ennemis, Yasuke devient incontournable. Sa force brute et ses coups puissants permettent de réduire considérablement les barres de vie des adversaires. Celui-ci infligea par exemple un tiers de dégâts en un coup, contre un quart pour Naoe. Ces différences deviennent évidentes dès les premières minutes de jeu et influencent directement votre manière d’aborder chaque combat.


Cependant, certaines quêtes offrent une certaine flexibilité. Comme dans Assassin’s Creed Mirage ou Assassin’s Creed Valhalla, les quêtes peuvent sont subdivisées. Ces segments permettent parfois de switcher entre les deux personnages, selon vos préférences ou la tournure des événements. Mais ce choix ne doit pas être pris à la légère. Il faudra bien analyser la situation.

Nous avons ainsi découvert les conséquences d’un mauvais choix. Cela nous a valu de perdre près de 20 minutes de notre temps! En sélectionnant Naoe pour un affrontement contre un groupe de huit ennemis, nous avons rapidement réalisé que sa furtivité n’était pas d’une grande aide dans une bataille directe. Le combat s’est transformé en un affrontement désorganisé, nécessitant plusieurs tentatives pour en venir à bout. Avec Yasuke, la situation aurait probablement été bien plus gérable grâce à sa puissance de frappe.

Ainsi, le choix du personnage est bien plus qu’un simple détail : c’est une mécanique essentielle qui influence directement vos stratégies et votre expérience de jeu.

Une variété de gameplay très appréciée !

L’une des grandes forces, encore une fois, d’Assassin’s Creed Shadows réside dans la possibilité de switcher entre Naoe et Yasuke au cours des quêtes. Cela apporte vraiment une bouffée d’air frais au gameplay. Une vraie variation surtout quand on compare à d’autres jeux où l’on a l’impression de répéter sans cesse les mêmes actions. Ici, c’est différent! Chaque personnage a son propre style. Une mécanique qui permet d’explorer diverses façons de jouer et de ne pas se retrouver à faire toujours la même chose. Un aspect que nous avons apprécié.

Bien sûr, le choix du personnage est important pour faciliter certaines quêtes. Mais si vous faites une erreur, pas de panique! Cela ne vous empêchera pas de terminer la quête. Ça rend juste les choses plus compliquées. Par exemple, si vous choisissez Naoe alors qu’une mission nécessite plus de puissance de frappe, vous allez galérer un peu plus.

Mais c’est là qu’intervient la rejouabilité : vous pourrez refaire les quêtes avec un autre personnage, découvrir de nouvelles stratégies et voir comment les choses se passent différemment.
Ce côté switch entre les deux personnages évite surtout de tomber dans la monotonie. Un défaut que l’on retrouve parfois dans d’autres jeux où les mécaniques sont trop répétitives. Assassin’s Creed Shadows parvient à offrir une expérience plus dynamique et variée. Ubisoft a clairement voulu offrir quelque chose de différent. Et cela se ressent.

Il faudra ainsi voir sur le test complet si cette mécanique de switch entre les deux personnages réussira à maintenir votre intérêt. Et surtout sans tomber dans la répétitivité. Lors de cette session de jeu, on n’a jamais vraiment eu l’impression de s’ennuyer. On a fait des quêtes assez longues, et la possibilité de varier les personnages a vraiment dynamisé l’expérience. Mais ce qui sera intéressant, c’est de voir comment ça va évoluer à mesure qu’on développe les capacités de Naoe et Yasuke.

Est-ce que ces évolutions vont permettre de maintenir cette variété dans le gameplay ? C’est ce qu’on attend vraiment, surtout avec l’idée de pouvoir switcher selon les situations. Car, si cette variété disparaît avec la progression, la mécanique pourrait perdre de son intérêt. Les joueurs voudront pouvoir sentir que, même après des heures de jeu, chaque personnage offre des approches uniques et complémentaires, rendant chaque mission fraîche et engageante.

Il n’y pas que le choix des personnages !

Les choix dans Assassin’s Creed Shadows vont bien au-delà de la simple sélection de personnage. En effet, durant les quêtes principales, vous serez souvent confronté à des décisions qui peuvent vraiment influencer l’histoire. Ce n’est pas seulement une question de choisir entre Naoe et Yasuke, mais aussi de répondre de manière significative à des dialogues. Par exemple, lors d’une quête, on vous proposera de tuer un ennemi ou de lui laisser la vie sauve. Ce choix de vie ou de mort pourrait avoir des répercussions sur la suite du jeu, et ce sont ces moments-là qui ajoutent un véritable poids à vos décisions.

Dans notre cas, on a opté pour tuer l’ennemi, et c’est Naoe qui s’en est chargé. Mais on se demande vraiment ce que ça aurait donné si on avait choisi de le laisser en vie ou si Yasuke avait été celui qui aurait pris la décision d’exécuter l’ennemi. Ce genre de questionnement nourrit la rejouabilité du jeu, car chaque choix pourrait conduire à des développements narratifs différents, et c’est ce qui est vraiment captivant.

C’est une approche qui contraste beaucoup avec d’autres jeux, comme Assassin’s Creed Mirage, qui, lui, se contentait d’une narration beaucoup plus linéaire. Ici, chaque mission, chaque dialogue, semble offrir une liberté et une imprévisibilité qui rendent l’expérience plus excitante. Bien sûr, ce n’est pas lors de cette session qu’on peut tout découvrir, mais à long terme, on imagine que chaque choix peut nous mener vers des chemins narratifs uniques, apportant de la profondeur à l’histoire.

La Direction artistique semble prendre un petit tournant

La direction artistique d’Assassin’s Creed Shadows semble vraiment marquer une nette évolution par rapport à Assassin’s Creed Mirage. L’une des critiques principales de ce dernier portait sur les graphismes, notamment les PNJ, souvent jugés trop génériques. Ici, c’est tout le contraire. Les cinématiques sont magnifiquement réalisées, et les graphismes des PNJ sont beaucoup plus soignés.
Le jeu semble s’inspirer de Ghost of Tsushima, notamment dans sa manière de présenter l’action à la troisième personne. Cette caméra rapprochée sur les personnages brise le schéma habituel qu’on retrouvait dans les précédents jeux de la série, créant une immersion différente. Ce changement de perspective apporte une touche rafraîchissante qui casse la routine des Assassin’s Creed précédents, où la caméra était souvent plus éloignée.

Il faut dire que la qualité graphique, ainsi que l’animation, sont assez impressionnantes, surtout lorsqu’on prend en compte la résolution 4K de la version que nous avons testée. Le jeu a été clairement peaufiné pour offrir une belle expérience visuelle et cela se ressent dès que l’on prend les commandes. Les textures, les éclairages et même les effets environnementaux, comme le vent qui fait bouger les herbes ou les effets de lumière dans les cinématiques, contribuent à une immersion vraiment poussée. C’est un des points qui se distingue le plus et qui permet de dire qu’Ubisoft a vraiment mis l’accent sur l’amélioration de cet aspect visuel, après les critiques précédentes.

Cela dit, bien que la version PC ait montré de très bons résultats, il reste à voir comment le jeu se comportera sur les consoles. En effet, même si tout semblait fluide lors de nos sessions, c’est surtout sur les plateformes de salon qu’il sera intéressant de voir si ces graphismes restent aussi impressionnants. En tout cas, si l’on se base sur ce que l’on a vu, on peut déjà affirmer que le studio semble avoir pris le temps de peaufiner cet aspect graphique et qu’il y a une véritable volonté d’offrir quelque chose de neuf, loin des « copier-coller » qu’on a pu observer dans les opus précédents.
Les animations des personnages, en particulier celles de Naoe et Yasuke, montrent une nette amélioration par rapport aux précédents jeux. Naoe bénéficie d’un parkour beaucoup plus fluide, avec des mouvements plus souples, comme lorsqu’elle grimpe des murs ou utilise son grappin.

C’est un progrès par rapport à des jeux comme Assassin’s Creed Mirage, où les animations étaient plus rigides. Bien que les mouvements ne soient pas encore parfaits, l’amélioration est notable, et cela montre que l’équipe a vraiment travaillé sur la fluidité des actions. Cependant, comme le jeu est encore en développement, il reste à voir comment cela évoluera.

En revanche, Yasuke, avec son style plus brut, conserve des animations plus rigides, rappelant un peu ce qu’on retrouvait dans Assassin’s Creed Valhalla. Sa lourdeur et son côté imposant expliquent probablement cette différence dans les mouvements. Au final, on ressent bien une différence marquée entre les deux personnages, chacun ayant son propre style d’animation qui correspond à sa personnalité et à ses compétences.

Les premières impressions sont donc assez positives, même si, comme pour tout jeu en développement, il reste encore beaucoup à confirmer. Mais une chose est sûre : l’aspect visuel de Assassin’s Creed Shadows semble bien parti pour marquer un tournant par rapport aux précédents jeux de la franchise.

On demande à en voir plus

En résumé, Assassin’s Creed Shadows semble prometteur avec ses mécaniques de jeu et son histoire intrigante. Le mélange des éléments traditionnels de la saga avec des nouveautés apporte un vent de fraîcheur à l’expérience. Cependant, il est important de garder à l’esprit que tout cela reste à confirmer avec la version complète du jeu et un test complet. Seule cette version finale nous dira si le jeu tiendra ses promesses et si la nouvelle approche d’Ubisoft saura convaincre les fans de la série.

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