« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ». La phrase mythique de Neil Armstrong résonne encore à nos oreilles. Voilà pourtant cinquante ans qu’elle a été prononcée depuis la Lune, un jour de juillet 1969. Si cet événement a fait l’Histoire, peu d’hommes sont venus fouler les terres lunaires depuis (ils se comptent sur les doigts de la main).

Voilà qui devrait peut-être changer, puisqu’après la création de sa politique spatiale, le président américain Donald Trump déploie tous les moyens pour une nouvelle expédition historique.

Des Américains sur la lune d’ici 5 ans

Le projet n’est pas nouveau pour les États-Unis. George W. Bush l’avait déjà programmé pour 2020. Mais le projet en est resté là car sa concrétisation avait été jugée trop complexe.

Pour cette année, la NASA développe un projet capsule devant permettre à des astronautes de retourner sur la Lune, mais également de conquérir, peut-être un jour, la planète Mars. Le premier vol n’est prévu que pour 2028 au plus tôt. Un timing qui ne convient pas au président américain. Ce dernier exige, en effet, que l’expédition lunaire se fasse avant la fin de son second mandat «par tous les moyens nécessaires».

La NASA se trouve donc dans une situation d’urgence. L’utilisation des fusées privées Space X et Blue Origin ne sont pas à exclure.

La Lune, sempiternel sujet de discorde

Rappelons que le projet d’aller sur la Lune était, initialement, un projet des Soviétiques. Mais pour ne pas se faire la course derrière l’URSS, Kennedy avait déployé tous les moyens nécessaires.

La Chine a récemment posé un engin sur la face cachée de la Lune et prévoit d’y mettre le pied en 2020.

Le temps presse.