Alexa, une espionne ? Qui l’aurait cru ? C’est pourtant le cas puisque, via l’assistant vocal d’Amazon, des milliers d’employés du géant du commerce en ligne écoutent nos conversations. Et si cette pratique n’est pas tout à fait « commode », c’est pourtant une nécessité.

Et contrairement à ce que l’on pourrait penser de premier abord, il ne s’agit pas d’une volonté de surveiller nos vies privées ou encore moins une technique pour obtenir des informations à votre sujet. C’est en fait le moyen qu’a trouvé Amazon pour améliorer l’utilisation d’Alexa en l’aidant à mieux répondre aux attentes des utilisateurs.

Si pendant les 9 heures de travail, une personne chargée de cette écoute d’extraits audio entend une réponse peu satisfaisante d’Alexa, elle pourra tout de suite modifier le fonctionnement de celle-ci de manière à ce que la prochaine fois, l’utilisateur soit plus satisfait.

Des extraits anonymes enregistrés via Alexa

En un jour, les employés d’Amazon peuvent écouter jusqu’à 1000 extraits de conversation. Bien évidemment, les extraits ne proviennent pas tous de la même personne.

Mais alors, qu’en est-il de la vie privée des utilisateurs ? Chaque extrait arrive chez le responsable de manière anonyme. Il est donc impossible d’identifier qui est la personne en train de discuter avec Alexa. De plus, avant de pouvoir prendre ce poste, l’employé doit signer, au préalable, des clauses indiquant la non-divulgation de toutes les informations qu’il peut entendre durant son service.

Mais, respect ou non de la vie privée, ces pratiques ont comme des relents de 1984.