«Nous travaillons sur l’utilisation de la technologie d’émulation de la PS2 afin d’intégrer des jeux PS2 à la génération actuelle», a déclaré un porte-parole de Sony au magazine Wired. «Nous n’avons rien d’autre à déclarer sur le sujet pour l’instant.»
Comme l’ont observé DigitalFoundry et Eurogamer plus tôt ce mois-ci, l’ensemble de la PlayStation 4 incluant le jeu Star Wars Battlefront vient avec trois jeux originalement conçus pour la PlayStation 2 qui semblent être émulés et non portés à la PlayStation 4.
En effet, le comportement de ces jeux (offerts en version téléchargeable) donne quelques indices laissant croire que ce soit le cas : la présentation du logo de la PlayStation 2 avant leur chargement, et la préservation du système de sauvegarde sur carte mémoire avec lequel la PlayStation 4 simule la présence de support de stockage physique.
De plus, à l’instar des émulateurs que l’on retrouve sur le marché informatique, celui de la PlayStation 4 semble avoir la capacité d’augmenter la définition de l’image ainsi générée, comme le démontre la vidéo ci-dessous :
Il peut paraître étrange à première vue que Sony soit demeurée plutôt muette concernant cette fonction. Cela dit, l’entreprise préfère certainement l’idée de percevoir des revenus mensuellement des abonnés de PlayStation Now, son service d’émulation cloud. Le catalogue de jeux du service est peut-être loin d’être complet, mais il inclut tout de même quelques incontournables de la PlayStation 2.
Bien entendu, devant la nouvelle rétrocompatibilité de la Xbox One qui peut désormais exécuter plusieurs jeux Xbox 360, difficile d’épater la galerie avec une fonction limitée à des titres âgés de deux générations.
Enfin, certains jeux (dont Metal Gear Solid 3 : Snake Eater mentionné dans la vidéo) ont déjà subi un traitement permettant une meilleure définition et un respect du ratio 16:9 des téléviseurs modernes (mais davantage sur PS3). Il va de soi que pour Sony et les développeurs tiers, il est davantage profitable financièrement de trouver un prétexte pour revendre de vieux jeux que de simplement ouvrir la porte aux copies qui se promènent déjà dans le marché des jeux usagés.