Selon les informations de La Presse, le constructeur de véhicules électrique Tesla Motors est sur le point d’ouvrir son premier véritable magasin à Montréal.
Le fait que Tesla s’installe au Québec est loin d’être absurde : la province propose de vastes ressources hydroélectriques, en plus de l’ambitieuse politique d’électrification des transports de son gouvernement.
L’entreprise aurait réservé un bâtiment d’environs 45 000 pi2 situé à proximité de l’Orange Julep, à l’ouest de l’autoroute Décarie, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce.
Le journaliste André Dubuc rapporte que le magasin deviendrait l’un des plus importants points de vente et de service en Amérique du Nord.
Bien que cette information ait coulée aujourd’hui, cela ne signifie pas pour autant que le concessionnaire ouvrira ses portes sous peu. En effet, Tesla envisagerait de dépenser plus d’un million de dollars afin d’aménager les lieux à son goût, représentant des travaux d’envergure qui pousseraient l’ouverture de la nouvelle adresse à la fin de 2014 ou au début de 2015.
À quoi s’attendre
Comme le souligne La Presse, le fait que Tesla s’installe avec faste au Québec est loin d’être absurde : la province propose depuis longtemps de vastes ressources hydroélectriques, sans compter que le gouvernement québécois mène une ambitieuse politique d’électrification des transports.
Toutefois, doit-on s’attendre à ce que le concessionnaire réserve la majorité de son espace montréalais qu’à des véhicules de luxe à long terme? Tout dépend de la taille de votre portefeuille.
En 2017, Tesla souhaite lancer la Model 3, une version abordable de l’actuelle Model S, dont le prix devrait être fixé aux alentours de 35 000$ US – soit la moitié de ce que coûte la berline électrique que l’on peut croiser sur nos routes.
Rappelons que le premier véhicule du jeune constructeur, la Tesla Roaster – qui empruntait son design à l’exotique Lotus Elise – se vendait 109 000$ US lors de son lancement en 2010.
Tesla dans l’eau chaude en Californie
Tesla est pressée. Et moins de restrictions est synonyme d’implantation plus rapide.
Du côté des États-Unis, la réputation de Tesla en prend pour son rhume dans les médias américains cette semaine, alors que le Los Angeles Times a appris que l’état de la Californie souhaitait exempter l’entreprise de certains aspects de sa stricte réglementation environnementale.
L’objectif du gouvernement californien est clair : il souhaite que la nouvelle usine de Tesla – qui doit justement produire les batteries pour la Model 3 – demeure sur sa juridiction.
Tesla est pressée. Et moins de restrictions est synonyme d’implantation plus rapide.
Parmi les mesures incitatives à l’étude, il est question de limiter l’analyse environnementale préalable imposée par la législation en vigueur depuis 44 ans. Aux yeux des environnementalistes, il va de soi qu’une analyse bâclée aura un impact sur l’identification de menaces potentielles du projet pour l’environnement, et viendrait par conséquent influencer les recommandations visant à réduire ou éliminer tout dommage potentiel à moyen et long terme.