Par conséquent, l’entreprise cofondée par l’animateur Ryan Seacrest devra verser la somme de 860 000$ US en dommages et intérêts au fabricant d’appareils mobiles canadien.
L’entreprise a eu beau s’être empressée de concevoir un produit au design différent (le Typo 2), elle a tout de même liquidé les stocks du controversé prédécesseur.
L’histoire remonte à janvier 2014, alors que BlackBerry engageait une poursuite contre Typo Products en alléguant que l’entreprise avait «manifestement copié le clavier de BlackBerry» lors de la conception de son étui pourvu d’un clavier destiné à l’iPhone. Deux mois plus tard, un juge accordait une injonction préliminaire contre Typo Products, interdisant à l’entreprise de vendre le produit en question.
Mais voilà, l’entreprise a eu beau s’être empressée de concevoir un produit au design différent (le Typo 2), elle a tout de même liquidé les stocks du controversé prédécesseur.
Soulignons que BlackBerry demandait 2,6 millions de dollars US, en plus des frais d’avocats, alléguant que la défense avait au moins effectué deux ventes en vrac et remplacé une centaine de ses produits sous garantie depuis que l’injonction était en vigueur.
«Cette affaire n’aura aucune incidence sur le produit Typo 2 actuellement sur le marché ou sur la sortie prévue d’autres produits destinés aux tablettes», a souligné un porte-parole de Typo Products, en s’abstenant à tout autre commentaire.
Pour sa part, BlackBerry a déclaré : «Le jugement de la cour parle de lui-même.»
Nous n’avons malheureusement pas eu la chance de tester l’un ou l’autre des produits lancés par Typo Products, mais l’opinion des journalistes est plutôt négative. Somme toute, le Typo porterait bien son nom, étant la source de bon nombre d’erreurs de frappes (ou typos en anglais).