La NSA a espionné WikiLeaks et ses lecteurs

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Enregistrant l’information relative aux internautes qui accédaient au site, et ce quelle que soit leur nationalité, le service de renseignement britannique a été en mesure de «recueillir les adresses IP des visiteurs en temps réel, ainsi que les mots-clés utilisés par les visiteurs pour accéder au site par le biais de moteurs de recherche comme Google», selon ce qu’a appris The Intercept.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a condamné ce qu’il décrit comme «un comportement irresponsable et illégal de la National Security Agency».

Du côté américain, des agents de la National Security Agency ont même songé en juillet 2011 qualifier WikiLeaks «d’acteur étranger malveillant», une désignation qui aurait permis à l’association d’être la cible d’une surveillance électronique massive sans en exclure les citoyens américains.

Cette perception défavorable fait écho à l’opinion manifestée par l’armée américaine en 2008 au sujet de WikiLeaks, dont elle souhaitait l’élimination.

Les documents révèlent également que des activités de surveillance similaires ont été envisagées pour cibler les utilisateurs de The Pirate Bay (pour des raisons liées au droit d’auteur) et les pirates du collectif Anonymous (afin de contrer leurs attaques contre des cibles américaines).

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a condamné ce qu’il décrit comme «un comportement irresponsable et illégal de la National Security Agency» et «la surveillance massive et hostile du site web d’un éditeur populaire et de ses lecteurs» perpétrée par le GCHQ.

«La NSA et ses complices britanniques ne montrent aucun respect pour la règle de droit,» peut-on lire sur le site de WikiLeaks au sujet de la nouvelle. «Aucune entité, y compris la NSA, ne devrait être autorisée à agir contre les journalistes en toute impunité.»

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