Selon une analyse d’iQmetrix, le Galaxy S5 a représenté 25% de l’ensemble des téléphones mobiles vendus aux États-Unis et au Canada pour la période du 11 au 13 avril (qui représente sa fenêtre de lancement). La firme canadienne a recueilli ses statistiques auprès de 150 000 boutiques à travers l’Amérique du Nord. Lorsqu’elle compare ces chiffres avec les ventes de l’iPhone 5s compilées entre le 20 et le 23 septembre, celui-ci n’a représenté que 18% du total des ventes pour les mêmes marchés.

Samsung s’attend à vendre au moins 35 millions de Galaxy S5 pour le deuxième trimestre de 2014.

Évidemment, il est possible de faire dire à peu près n’importe quoi aux chiffres. Le fait que la firme ne divulgue pas le nombre de ventes totales de son échantillon pour les périodes examinées est par conséquent peu révélateur du succès du Galaxy S5. Selon les données compilées par la firme américaine Gartner, il s’est vendu plus de téléphones lors du troisième trimestre de 2013 que lors du trimestre précédent.

Puisque ces statistiques semblent démontrer que les consommateurs sont plus susceptibles de se procurer de nouveaux appareils lors de cette période, il y a fort à parier que le pourcentage des ventes représenté par le Galaxy S5 aurait été inférieur s’il avait été lancé plus tard dans l’année.

Sans compter qu’Apple s’est fait compétition elle-même en lançant à la fois l’iPhone 5c, qui – malgré des ventes en deçà des attentes – pourrait avoir eu un certain impact sur les performances de l’iPhone 5s lors de sa mise en marché. Il aurait sans doute été intéressant de compiler les performances des deux téléphones.

Chose certaine, Samsung a le vent dans les voiles. Selon le Korea Times, l’entreprise s’attend à vendre au moins 35 millions de Galaxy S5 pour le deuxième trimestre de 2014.