Le succès de Snapchat semble définitivement faire peur au géant Facebook. Après avoir tenté d’acquérir l’entreprise l’an dernier sans succès, puis lancé et supprimé une première tentative nommée Poke, Facebook revient à la charge avec Slingshot.

Il va de soi que de forcer l’envoi d’un message fait partie d’une stratégie visant à pousser l’interaction, au détriment des utilisateurs plus passifs.

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Tout comme Snapchat, Slingshot permet à ses utilisateurs d’envoyer des photos et vidéos éphémères (accompagnés d’un message au besoin) entre eux. Par contre, contrairement à celle-ci, Slingshot demande à ce que vous partagiez quelque chose afin de «débloquer» la conversation en attente.

Autrement dit, si un ami vous a envoyé un truc, il vous sera impossible de le voir tant et aussi longtemps que vous ne lui avez pas envoyé d’abord quelque chose. Ce prérequis est valide pour chacune des conversations, et comme le laisse sous-entendre le terme éphémère, la conversation disparaît une fois qu’elle a été consultée si vous ne répondez rien dans un délai raisonnablement restreint.

Il va de soi que cette caractéristique fait partie d’une stratégie visant à pousser l’interaction, au détriment des utilisateurs plus passifs.

Pourquoi Facebook s’intéresse-t-elle à la messagerie éphémère?

Il faut comprendre que la démographie des plus jeunes adolescents échappe à Facebook depuis déjà quelques années. Selon plusieurs observateurs, l’aspect plus permanent d’une publication sur un réseau social traditionnel (sans compter la présence des parents et de règles de confidentialité pouvant être complexes à gérer sur le coup) explique la montée en popularité de Snapchat, qui propose la publication confidentielle de contenu périssable.

Reste à savoir si Slingshot subira le même sort que Poke d’ici quelques mois, ou si l’application parviendra à détrôner Snapchat.

Slingshot est disponible gratuitement sur l’App Store et le Play Store.