La macabre découverte a été faite par Abby Mayer, la copine de la victime, alors qu’elle revenait d’un weekend passé à l’extérieur de la ville. Les policiers n’ont trouvé aucune trace d’entrée par effraction, de lutte, de blessure ou d’utilisation de drogue dans le cadre de l’enquête préliminaire. Selon la mère de Greenberg, ce dernier n’avait aucun antécédent médical qui pourrait justifier cette tragédie.

La mort de Greenberg survient plusieurs semaines après une entente hors cour entre les maisons de disque et son entreprise, Grooveshark.

Par conséquent, les enquêteurs se retrouvent devant beaucoup de facteurs inconnus.

Soulignons que la mort de Greenberg, qui a fondé le service musical Grooveshark avec Sam Tarantino à l’âge de 19 ans, survient plusieurs semaines après une entente hors cour entre les maisons de disque et son entreprise. Devant les poursuites des principaux acteurs de la musique pour infractions au droit d’auteur, Grooveshark avait accepté de supprimer toute trace de son existence de la Toile, et de céder son nom de domaine, ses applications mobiles et toutes ses propriétés intellectuelles aux géants du disque.

À son apogée, Grooveshark bénéficiait d’un bassin de 35 à 40 millions d’utilisateurs, employant 145 personnes. Le service a toutefois toujours opéré de façon clandestine, sans jamais obtenir les licences nécessaires à l’exploitation de la musique qu’il diffusait à ses membres. En avance sur son temps, le service a essentiellement prouvé au monde entier le potentiel du modèle d’affaires aujourd’hui exploité par Apple, Google et Spotify.

Une autopsie doit être menée aujourd’hui afin d’en connaître davantage sur les causes du décès. Toutefois, les résultats des analyses toxicologiques pourraient prendre jusqu’à trois mois.