Nouveau réseau de transport collectif électrique proposé par la CDPQ

Le paysage du transport urbain de la région de Montréal pourrait subir une importante transformation d'ici 2020.

C’est du moins ce que souhaite la Caisse de dépôt et placement du Québec avec son nouveau projet de Réseau électrique métropolitain, un système léger sur rail d’une étendue de 67 km. Ce réseau connectera à la fois le centre-ville de Montréal, la Rive-Sud, l’Ouest de l’île, la Rive-Nord, et l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau.

Entièrement automatisé, le REM proposerait ainsi 24 stations, et un service en fonction 20 heures par jour, 7 jours sur 7. Bien entendu, ce nouveau réseau viendrait se connecter aux systèmes de transports existants (métro, trains et autobus). La CDPQ promet également que les usagers de ce SLR pourront bénéficier d’information en continu sur l’état du réseau et d’une connexion Wi-Fi.

La longueur du tracé imaginé par CDPQ Infra, filiale de la CDPQ, équivaut au troisième plus grand réseau de transport automatisé au monde après ceux de Dubaï (80 km) et de Vancouver (68 km). Le REM représente le plus grand projet d’infrastructure intégrée en transport public depuis le métro de Montréal, inauguré en 1966.

Un projet de l’ordre de 5,5 milliards

Selon la CDPQ, son projet a toutefois le potentiel de susciter des retombées économiques importantes.

Sans surprise, qui dit «grand projet d’infrastructure intégrée en transport public» dit «ça va coûter cher». L’investissement du projet de Réseau électrique métropolitain est ainsi évalué à 5,5 milliards de dollars. La Caisse s’engage à investir jusqu’à 3 milliards de dollars dans ce projet, dont le montage financier requiert une participation des gouvernements du Québec et du Canada.

Selon la CDPQ, son projet a toutefois le potentiel de susciter des retombées économiques importantes.

«Les retombées potentielles d’un réseau aussi structurant que celui proposé aujourd’hui représentent plus de 3 milliards de dollars sur quatre ans pour le PIB québécois», a souligné Christian Dubé, premier vice-président de la CDPQ. «En ce qui concerne les développements immobiliers le long du tracé, près de 5 milliards de dollars en investissements privés sont actuellement anticipés. De telles retombées démontrent bien que les objectifs de rendement de la Caisse vont de pair avec le développement économique du Québec.»

On estime que le projet engendrera près de 7 500 emplois lors de sa construction, et plus de 1 000 emplois à terme lors de sa mise en service.

Enfin, en ce Jour de la Terre, il est important de souligner que le REM répond également à un enjeu environnemental. Aux dires de CDPQ Infra, ce nouveau réseau pourrait contribuer à une diminution de près de 16 800 tonnes de gaz à effet de serre annuellement, en plus de permettre une réduction des pertes économiques liées à la congestion routière (estimées à 1,4 milliard de dollars par année dans la région métropolitaine).

Une mise en service d’ici 2020?

Au cours des prochaines semaines, CDPQ Infra entamera un processus de consultation auprès des différentes parties prenantes. Des séances d’information et d’échanges sont également prévues auprès du grand public des secteurs touchés par le réseau proposé.

Le projet doit être soumis au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement à la fin de l’été. Si le projet parvient à franchir toutes les étapes d’approbations, les travaux pourront commencer au printemps 2017 pour que les premières rames puissent être mises en service vers la fin de 2020.

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