Des drones autonomes pour sportifs extrêmes

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La plupart d’entre eux demandent malheureusement qu’une personne soit aux commandes afin de leur faire effectuer les mille et une opérations qu’on leur demande. Certes certains d’entre eux commencent à être autonomes, mais ce ne sont encore que des prototypes militaires. Enfin, pas tous, puisque deux nouveaux modèles cherchent à simplifier la vie de leurs utilisateurs. 

Les deux produits offrent sensiblement la même autonomie, environ 12 à 15 minutes, et les mêmes systèmes d’enregistrement audio et vidéo puisque les deux plateformes proposent d’intégrer des caméras GoPro. Il en va de même pour le prix qui devrait avoisiner en version complète les 1 000$ avec taxes.

Des drones pas comme les autres 

AirDog et HEXO+ sont en effet deux projets qui pourraient bien faire de vous le réalisateur le plus doué de sa génération dans la catégorie sport extrême. Il est plutôt difficile de se filmer en train de réaliser des exploits à ski, en parachute ou toute autre position peu encline à tenir une caméra tout en cadrant correctement. L’autre solution c’est d’être deux et très bien préparés pour calculer où passer, comment et à quelle vitesse et surtout où mettre le caméraman. Grâce aux solutions offertes par ces deux compagnies qui se lancent toutes deux sur Kickstarter, plus besoin d’être deux puisque le drone vous suivra tout seul en effectuant les prises de vues que vous lui avez préalablement programmées.

Des plateformes similaires… ou presque

Les deux produits offrent sensiblement la même autonomie, environ 12 à 15 minutes, et les mêmes systèmes d’enregistrement audio et vidéo puisque les deux plateformes proposent d’intégrer des caméras GoPro. Il en va de même pour le prix qui devrait avoisiner en version complète (caméra intégrée) les 1 000$ avec taxes. Alors que le AirDog fait appel à un support pour caméra pivotant et 4 rotors, le HEXO+ a lui 6 rotors et peut atteindre 70 km/h pour pouvoir suivre le plus rapide skieur. Ok, peut être pas ceux qui font du kilomètre lancé et qui dépassent les 200 km/h mais la plupart des free riders devraient y trouver leur compte.

Une laisse virtuelle

Les deux drones fonctionnent avec le même principe localisant le sujet de la vidéo grâce à un téléphone cellulaire et au protocole MAVLINK pour l’HEXO+ ou à l’aide d’un téléphone cellulaire et d’un bracelet tracker pour le AirDog. Se positionnant toujours à l’endroit demandé pour respecter le cadrage et les directives demandées, les drones n’exigent aucune interaction humaine durant leur utilisation, permettant ainsi au sujet de la vidéo de se concentrer sur son art.

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Petits, mais complexes

De petit taille, ces machines n’en demeurent pas moins très performantes et complexes ce qui explique en partie leur coût élevé. De puissants algorithmes permettent de prévoir la position idéale en fonction des mouvements du sujet et même d’anticiper ses mouvements en fonction de sa vitesse. Le principal intérêt de ces deux projets et qu’ils ne nécessitent pas des compétences de programmeur pour réussir à maîtriser ces petites machines. En effet, les entreprises se font un point d’honneur à offrir des interfaces accessibles et intuitives s’adressant au commun des mortels, même ceux qui n’y connaissent strictement rien en informatique.

Un drone à la Coupe du Monde de la FIFA

Alors qu’on les retrouve sous forme de jouets sur le marché à des prix défiants toute concurrence, une de ces machines a surpris les joueurs de l’équipe de France lors d’un de leur camp d’entraînement. L’opérateur rapidement appréhendé par la police locale a avoué vouloir profiter du spectacle puisqu’il ne pouvait avoir accès au stade. La raison d’être de ses drones et donc belle est bien confirmée de nouveau : aller là où vous ne pouvez pas aller!

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