Faire semblant d’être en 1986, c’est terminé pour les McMillan

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Êtes-vous nostalgique au point de vivre comme dans les années 80? Sans Facebook, sans smartphone, sans Internet?

Il va de soi qu’il est plus facile de vivre en 1986 lorsque le reste du monde est également coincé dans les années 80. De plus, combien de fois peut-on réellement revoir et apprécier les films Crocodile Dundee, Short Circuit et Howard the Duck?

C’est le défi qu’a lancé Blair McMillan à sa famille au printemps 2013. Certains parmi vous se rappellent peut-être que nous avons écrit sur le sujet au moment où l’homme a manifesté son souhait que l’expérience sociale soit filmée dans le but de produire un documentaire.

Lundi prochain, les McMillan mettront un terme à leur expérience. Nulle mention du documentaire dans l’article de la CBC qui relate la nouvelle. Et n’allez pas croire que la visite de Jean-René Dufort dans le cadre de l’émission Infoman à quelque chose à voir avec cette décision. Cette simulation avait (heureusement) une date de péremption.

Quelles conclusions tirent-ils de ce voyage dans le temps? «Le plus difficile [si nous avions poursuivi l’expérience] aurait été d’être exclus du reste du monde», a déclaré Blair à la CBC. «Et nous avons vécu dans notre propre bulle à la maison, coupés en quelque sorte du reste du monde, puisque la seule façon dont nous pouvions communiquer avec les autres était par téléphone, et pratiquement plus personne ne fait ça de nos jours.»

Il va de soi qu’il est plus facile de vivre en 1986 lorsque le reste du monde est également coincé dans les années 80. De plus, combien de fois peut-on réellement revoir et apprécier les films Crocodile Dundee, Short Circuit et Howard the Duck?

Néanmoins, difficile de ne pas respecter la démarche en question, bien qu’elle puisse paraître plutôt radicale. L’initiative avait comme but de rapprocher leur famille, tout en profitant d’un mode de vie très spécifique. À bien des égards, les McMillan ont l’impression d’avoir atteint cet objectif.

«C’était une expérience vraiment positive», conclut Blair. «Savoir que ça se termine est à la fois doux et amer. Nous avons eu beaucoup plus de plaisir que ce à quoi nous nous attendions.»

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