On attendait la mauvaise nouvelle depuis quelques jours déjà et on a enfin les chiffres exacts : 11 000 des 87 000 employés de Meta un peu partout dans le monde vont perdre leur emploi dans les prochains jours. Ce sont 13 % de tous les effectifs de la société californienne qui disparaissent.
Cela dit, ils ne quitteront pas les mains vides, étant donné que la maison-mère de Facebook prévoit leur offrir une compensation financière assez généreuse basée sur leur ancienneté qui comprend au moins 2 semaines de salaire par année d’ancienneté et six mois d’assurance santé, si nécessaire.
Chez Meta, cette annonce-là a été préparée il y a quelques semaines déjà par le PDG Mark Zuckerberg qui a prévenu les investisseurs plus tôt en octobre que l’entreprise prévoyait réduire ses effectifs de façon durable, au moins jusqu’en 2023. Meta ne perd pas d’argent, loin de là, mais sa croissance est moins spectaculaire qu’elle l’a déjà été et c’est ce qui déçoit les investisseurs.
D’ailleurs, l’action de Meta a fondu de 70% depuis le début de l’année à la bourse de New York.
Ce que Zuckerberg espère, c’est que son virage qui insiste sur le partage de courtes vidéos virales, sur son fameux Marketplace et éventuellement sur le métavers, finira par payer encore plus que ce que font Facebook, Instagram et WhatsApp à l’heure actuelle.
On verra bien.
Ce qu’on peut dire, aussi, c’est que les coupures chez Meta suivent une tendance lourde dans les technos partout dans le monde. Il y a eu Twitter la semaine dernière qui a coupé la moitié de ses effectifs. Ces derniers mois, Amazon, Google, Microsoft et plein d’autres géants technos ont soit gelé les embauches, soit coupé des postes eux aussi.
Ça a eu des répercussions jusque chez nous au Québec, mais le climat dans les technos québécoises continue d’être très positif, étant donné qu’il y a beaucoup d’entreprises ici qui ont des dizaines de postes vacants à combler.
Espérons seulement que ce qui se passe dans les technos en ce moment ne se passera pas aussi ailleurs dans l’économie mondiale au fil des prochains mois.