Ce n’est un secret pour personne : la qualité du réseau mobile de nos lointains voisins asiatiques (particulièrement à Singapour et en Corée du Sud) est pratiquement aussi élevée en terme de vitesse et d’accessibilité que la distance qui les sépare du Canada. Alors que la situation chez nos voisins du sud s’apparente davantage à la nôtre, nous pouvons tout de même nous réjouir à certains égards.
Selon un rapport compilé par la firme OpenSignal, le Canada se situe au 15e rang mondial en terme de vitesse moyenne observée sur son réseau LTE (à 19 Mbit/s) lors du dernier trimestre de 2015, alors que la France se retrouve en 21e position (à 18 Mbit/s), et que les États-Unis doivent se contenter de la 55e place (à 10 Mbit/s).
En tête de liste, on retrouve le Singapour, avec la vitesse hallucinante de 37 Mbit/s, alors que le second rang défendu par la Nouvelle-Zélande tombe à une moyenne de 29 Mbit/s. Voici le palmarès en question :
Comment expliquer une performance si élevée de la part du Canada à ce chapitre? En fait, une entreprise en particulier fait augmenter la moyenne au pays : SaskTel. OpenSignal a observé une vitesse de 35 Mbit/s sur son réseau, alors que Vidéotron propose une moyenne de 25 Mbit/s à ses clients, suivi de Bell avec 20 Mbit/s, Rogers à 18 Mbit/s, puis Telus à 17 Mbit/s.
Pognes-tu le LTE ici?
Les fournisseurs canadiens offrent une couverture LTE en moyenne 76% du temps.
Maintenant, en terme d’accessibilité, le Canada est un bien grand pays (la deuxième plus grande superficie au monde).
Cela dit, OpenSignal n’a porté son attention que sur le type de connexion établie auprès des clients de services mobiles, faisant en sorte que les régions non peuplées ne peuvent influencer la donne.
Ainsi, le Canada se positionne en 17e place avec des fournisseurs de services cellulaires offrant une couverture LTE 76% du temps, toujours pour le dernier trimestre de 2015. Ce n’est pas aussi bien qu’aux États-Unis (81%), mais c’est mieux qu’en France (51%). À cet égard, la Corée du Sud triomphe avec une moyenne d’accès au réseau LTE à 97%.
Bien entendu, trois facteurs entrent en ligne de compte lorsqu’il est question de forfaits mobiles : la vitesse de téléchargement, l’accessibilité du réseau, et le prix. Ce dernier point est certes celui qui stresse davantage les consommateurs. Il n’a toutefois pas été soulevé par l’étude d’OpenSignal, qui avait probablement d’autres chats à fouetter que d’établir un comparable entre la valeur des devises et le coût de la vie selon ces territoires.
Si vous êtes curieux de lire le rapport détaillé, rendez-vous sur le site d’OpenSignal.