On parle sans cesse de l’importance de se protéger des cybermenaces et si les études prouvent que les internautes québécois se disent généralement assez prudents quand ils sont en ligne, une nouvelle étude indique qu’ils le sont beaucoup moins quand ils sont au travail.
L’étude en question, publiée cette semaine par la firme Terranova Security, indique que 56 % des employés québécois ne se soucient pas ou ne se sentent pas concernés par la sécurité des données numériques quand ils sont au travail.
En fait, trois travailleurs québécois sur quatre, soit 76 % des répondants au sondage de Terranova, pensent que la responsabilité de la protection des données de leur employeur relève uniquement du service informatique.
Terranova en rajoute une couche en indiquant que 66 % des répondants à son enquête disent ne pas avoir participé à une formation en matière de sécurité informatique, soit parce que ça ne leur tentait pas, soit parce que leur employeur n’en offrait pas.
Tout ça est très inquiétant dans la mesure où les menaces sur Internet sont de plus en plus tournées vers les entreprises, que ce soit des rançongiciels, du vol d’identité ou la fuite de données confidentielles. Et quand on voit les données publiées par Terranova, on comprend un peu plus les raisons derrière cette tendance : la résistance doit être moins forte en entreprise si une majorité des travailleurs ne fait pas réellement attention à la protection des données de leur employeur.
Bref, Terranova conclut en rappelant l’importance d’être vigilant quand on manipule des données numériques, peu importe qu’on soit à la maison ou au bureau, car même au bureau, il y a de bonnes chances que les données en question contiennent de l’information confidentielle qui concerne les employés, et donc, qu’ils finissent eux aussi par être touchés si l’entreprise est victime d’une cyberattaque réussie.