Des licences Ubisoft rachetées par Microsoft ou Electronic Arts?

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Ubisoft est dans la tourmente. Selon des informations, le géant français envisagerait de céder certaines de ses licences cultes à des concurrents comme Microsoft ou Electronic Arts. La nouvelle émane d’un actionnaire minoritaire, Juraj Krúpa, qui accuse la direction d’avoir mené des discussions secrètes sans transparence. Son coup de gueule ? Une gestion qualifiée de « catastrophique », pointant une chute de valeur boursière, des décisions opérationnelles médiocres et une incapacité à s’adapter aux tendances du marché.

Pour faire pression, le PDG d’AJ Investments souhaite organiser des manifestations devant le siège parisien d’Ubisoft. Mais ce qui inquiète vraiment les joueurs, c’est la mention de sagas comme Assassin’s Creed, Splinter Cell ou Far Cry, potentiellement vendues à d’autres éditeurs. Krúpa dénonce également le partenariat opaque avec Savvy Group, un fonds saoudien, sur le DLC d’Assassin’s Creed Mirage. Une alliance qui soulève des questions sur les priorités réelles du studio.

De son côté, Ubisoft reste évasif. Contacté par IGN, le groupe a livré une réponse standardisée, évoquant un « examen des options stratégiques » supervisé par un comité indépendant. Objectif affiché : maximiser la valeur des actifs pour les actionnaires. Un langage corporatiste qui contraste avec l’émotion des communautés, redoutant de voir leurs franchises préférées transformées en produits génériques.

Les rumeurs s’enchaînent

En parallèle, Tencent aurait envisagé un rachat total, bloqué net par la famille Guillemot, désireuse de garder le contrôle. Preuve que le catalogue français suscite les convoitises, mais aussi que l’indépendance a un prix. Les joueurs, eux, imaginent déjà le pire : des suites bourrées de microtransactions sous la houlette d’EA, ou des reboots en live-service façon Xbox.

L’enjeu dépasse les chiffres

C’est l’identité même d’Ubisoft qui se joue. Entre pression financière et préservation créative, le studio marche sur une corde raide. Les prochains mois diront si les licences-icônes restent entre de bonnes mains… ou deviennent l’otage de logiques capitalistiques. Une seule certitude : la communauté guette chaque mouvement, prête à sortir les fourches au premier faux pas.

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