Les temps ont changé pour les jeux vidéos. Naoki Hamaguchi, directeur de Final Fantasy VII Rebirth, en est bien conscient. Contrairement à l’époque où Final Fantasy VII était principalement conçu pour le marché japonais avant de s’étendre progressivement à l’international, aujourd’hui, chaque jeu est pensé dès le départ pour une audience mondiale. Une évolution logique pour une aussi grosse licence.
Les jeux vidéo ont évolué. Autrefois, seuls les passionnés passaient des heures sur Pokémon, Metal Gear Solid ou Metroid. Maintenant, tout le monde joue, et l’industrie s’adapte. Hamaguchi souligne que le développement d’un titre implique désormais des « révisions éthiques minutieuses adaptées aux différentes régions ». Traduction : chaque détail compte pour éviter toute controverse et rendre l’expérience accessible à tous.
Dans une interview publiée par Sony, il explique que le processus de localisation va bien au-delà d’une simple traduction. Certaines phrases sont ajustées pour mieux correspondre aux sensibilités culturelles locales. Un exercice délicat, surtout pour les puristes attachés à l’œuvre originale.
Mais au fond, les joueurs partagent-ils cette vision globale ? Hamaguchi en est convaincu. Final Fantasy VII Rebirth en est la preuve. Un jeu conçu dès le départ pour être apprécié par des millions de joueurs à travers le monde.