Depuis plusieurs jours, STALKER 2: Heart of Chornobyl est au cœur d’une opération de désinformation. Une désinformation nous venant de la Russie. En effet, le pays accuse le jeu de servir d’outil de recrutement pour l’armée ukrainienne.
Un montage vidéo, diffusé par des canaux Telegram et envoyé à des journalistes, prétend que le jeu collecte des données personnelles. Selon cette fausse vidéo, les adresses IP et localisations des joueurs seraient stockées sur les serveurs du studio pour identifier des recrues potentielles.
Ces allégations s’inscrivent dans une stratégie plus large baptisée « Opération Matriochka ». L’objectif ? Propager de fausses informations pour ternir l’image de l’Ukraine et de ses alliés.
Le succès de STALKER 2 n’est pas anodin dans cette attaque. Ce jeu symbolise la résilience ukrainienne. GSC Game World, impacté dès les premiers jours de la guerre, a vu une partie de ses développeurs fuir le pays tandis que d’autres restaient pour combattre.
Récemment, la Russie a multiplié les actions contre le studio. En plus de cette campagne, des pirates russes avaient volé du contenu de développement pour tenter de faire chanter GSC Game World. Malgré cela, le studio a tenu bon.
Un documentaire intitulé War Game revient sur le développement du jeu en pleine guerre. Les témoignages des développeurs y dévoilent la réalité humaine et les défis derrière ce projet hors du commun.
Malgré les obstacles, STALKER 2 s’affirme comme un symbole de résistance face à l’adversité.
