Assassin’s Creed Shadows s’apprête à marquer un tournant dans la saga. Prévu pour le 20 mars sur PS5, Xbox Series X/S et PC, le jeu promet une immersion totale grâce à Animus Hub, une plateforme centrale regroupant tous les titres.
Ubisoft Québec a misé gros sur ce projet. Avec des diffusions en direct et des avant-premières, le studio a voulu rassurer les fans malgré les controverses sur l’ambiance et la représentation culturelle.
Une époque délicate à adapter
Pour Simon Lemay-Comtois, directeur adjoint du jeu, la création de Shadows a posé des défis inédits. Contrairement à l’Angleterre viking ou à l’Égypte ancienne, cette fois, l’équipe a dû s’attaquer au Japon féodal, une époque déjà largement explorée par d’autres médias.
“Nous avons travaillé avec des spécialistes japonais pour garantir l’authenticité,” explique Simon dans une interview pour GamesRadar+. “Notre objectif était d’être respectueux sans donner de leçons.”
Cependant, tout ne s’est pas déroulé sans accroc. Des figurines de collection jugées offensantes ont été retirées, et plusieurs critiques ont émergé depuis le Japon.
Yasuke, une perspective unique
Pour offrir plus de liberté narrative, Ubisoft a introduit Yasuke, un personnage étranger au Japon féodal. Ce choix a permis d’aborder la culture sous un angle différent.
“Yasuke nous permet d’explorer des thèmes avec plus de souplesse,” confie Lemay-Comtois. Pourtant, la présence d’un samouraï noir a également suscité des débats, bien que Yasuke ait réellement existé.
Un Assassin’s Creed avant tout
Jonathan Dumont, directeur créatif, insiste : “Ce n’est pas un jeu japonais. C’est un Assassin’s Creed au Japon, conçu pour répondre aux attentes des fans.”
Et le pari semble pour le moment réussi. Les avant-premières montrent une fidélité historique impressionnante, des graphismes de haut vol, et un gameplay peaufiné. Shadows s’annonce comme une nouvelle référence pour la saga.