Yves Guillemot a admis que le deuxième trimestre n’a pas été à la hauteur des attentes. Le PDG a promis aux investisseurs une refonte interne pour rectifier le tir. Mais au-delà des chiffres, ce sont surtout les controverses autour de Star Wars Outlaws et Assassin’s Creed Shadows qui ont retenu l’attention.
Face aux critiques, Guillemot n’a pas tardé à réagir. Il a tenu à poser les choses clairement. Il rappelle qu’Ubisoft reste une entreprise de divertissement : « notre but, c’est de faire des jeux qui parlent à un maximum de joueurs. » Il a également précisé que « l’idée n’est pas de suivre un agenda caché, mais de créer des expériences que tout le monde peut aimer. »
Les réactions, cependant, ont été virulentes. Beaucoup de joueurs n’ont pas apprécié le design du personnage principal dans Star Wars Outlaws, critiquant son apparence jugée peu attractive. De l’autre côté, Assassin’s Creed Shadows a également pris des “coups”, notamment à cause du protagoniste, un samouraï non japonais, ce qui a provoqué un débat animé.
Malgré tout, Ubisoft se dit prêt à prendre les mesures nécessaires. Guillemot a souligné l’importance de se recentrer sur les joueurs et de placer le gameplay au cœur des priorités. Il a aussi insisté sur le fait que les franchises d’Ubisoft conservent une valeur à long terme, même en période de turbulences.