Google abandonnerait progressivement Google+

Devant le succès maintenu par Facebook et Twitter, sans parler de nouveaux joueurs comme Instragram et Snapchat, Google songerait-elle à quitter le navire des réseaux sociaux?

Du moins, l’entreprise semble prendre ses distances par rapport à Google+, alors qu’elle tentait encore il y a moins d’un an de tout faire pour forcer l’adoption de son réseau social – notamment en imposant son utilisation avant de pouvoir commenter sur YouTube.

Aujourd’hui, Google se retrouve devant deux options : abandonner complètement Google+ ou revoir la stratégie de son réseau social.

Rappelons d’abord qu’en avril dernier, Vic Gundotra, celui-là même qui a piloté le projet Google+, a annoncé qu’il quittait l’entreprise après avoir passé 8 ans au sein de Google. Devant la nouvelle, le géant de la recherche a tenu à rassurer les utilisateurs de son réseau social en déclarant que la survie de ce dernier n’était pas menacée.

Mais voilà, trois mois plus tard, Google a modifié la clause des politiques d’utilisation de Google+ qui exigeait d’utiliser le service sous sa réelle identité. Il est possible que cette décision ait été influencée par la vague de fermeture de comptes Facebook utilisant des pseudonymes observés par plusieurs de ses membres, et ayant eu récemment des répercussions dans la communauté LGBT. N’empêche que l’interdiction de pseudonymes avait jusqu’à ce moment toujours été présentée comme l’une des principales caractéristiques de Google+.

Par la suite, l’entreprise californienne a discrètement retiré le balisage des informations relatives à l’auteur des résultats de son moteur de recherche. Cette fonction, nommée Google Authorship, affichait le nom et la photo de l’auteur d’un article à côté d’un résultat correspondant à la requête, accompagnés d’un lien menant vers le profil Google+ de l’auteur en question.

Sans compter que l’influence sur le référencement qu’auraient dû exercer le partage et l’appui d’un article sur Google+ ne semble jamais s’être réellement avérée, et ce malgré l’insistance avec laquelle Google a tenté de convaincre les adeptes du SEO.

Finalement, le coup de grâce a été donné la semaine dernière : dorénavant, les utilisateurs qui souhaitent ouvrir un compte Gmail, YouTube, Google Drive ou Google Play ne sont plus tenus de s’inscrire à la fois sur Google+.

Quel sort Google réserve-t-elle à son réseau social?

Malgré ce que peut laisser croire le comportement de Google à l’égard de Google+, l’initiative lancée en 2011 est loin d’être un échec comparable à Google Wave. L’entreprise a déclaré en octobre 2013 que Google+ était utilisé activement par 540 millions d’utilisateurs chaque mois, soit près du double de ce qu’a déclaré Twitter en juillet dernier.

L’avocat du diable est en droit de se demander toutefois ce que Google entend par utilisation active. Après tout, les liens qu’entretiennent ses autres services avec le réseau social viennent sans doute influencer le taux d’activité d’une personne sur Google+ (par exemple, la rédaction d’un commentaire sur YouTube provoque un partage sur Google+ si l’utilisateur ne décoche pas l’option).

Manifestement, Google se retrouve devant deux options : abandonner complètement Google+ ou revoir la stratégie de son réseau social. Pour que Google+ soit un réel succès, il est impératif que la plateforme se démarque concrètement de la concurrence.

En somme, Google doit trouver une raison pour qu’une masse critique d’internautes préfère utiliser Google+ à Facebook ou Twitter. L’imitation n’est manifestement pas la solution.

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