STM : Le lecteur de recharge OPUS n’a attiré que 3% des détenteurs de la carte

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Visant à satisfaire sa clientèle, la STM a commercialisé il y a un peu plus d’un an et demi un lecteur USB permettant aux détenteurs d’une carte OPUS d’éviter de devoir faire la queue aux heures de pointe en rechargeant celle-ci à la maison.

Lorsqu’on s’amuse à diviser le budget total du projet par le nombre d’appareils en circulation, l’opération représente des pertes de 400$ par appareil.

Offert à 14,49$, son prix était tout à fait raisonnable. Sa technologie désuète a toutefois été ridiculisée sur les réseaux sociaux le jour même de son dévoilement.

Ce matin, La Presse rapporte que le lecteur en question ne s’est vendu qu’à 17 362 exemplaires en date du 30 septembre 2016.

«Nous n’avions pas de cibles précises en termes de vente de lecteurs, alors notre objectif était surtout d’offrir une solution supplémentaire à nos clients pour faciliter l’achat de titres de transport», a déclaré Amélie Régis, porte-parole de la STM, au journaliste Louis-Samuel Perron.

En développement depuis 2013, le projet OPUS en ligne a nécessité des investissements totalisant 7,2 millions de dollars. La facture a été partagée entre la STM (5,3 millions, dont environ les deux tiers provenant de Transports Québec) et d’autres organismes de transport (1,9 million). Lorsqu’on s’amuse à diviser le budget total du projet par le nombre d’appareils en circulation (7,2 millions pour 17 362 lecteurs, chacun vendu 14,49$), l’opération représente essentiellement des pertes pour les contribuables de 400$ par appareil.

Ce calcul rudimentaire ne tient toutefois pas compte de la possibilité pour la STM d’exploiter sa nouvelle plateforme à d’autres fins.

«Les investissements ont surtout servi à développer la plateforme transactionnelle qui pourra nous servir également dans le futur si on développe davantage notre système de billettique», a ainsi ajouté la porte-parole de la STM.

À quand le paiement mobile?

En décembre 2015, des centaines d’employés de la STM ont été invités par leur organisme à tester sa nouvelle technologie de paiement mobile. Développé en partenariat par deux entreprises spécialisées appartenant à Bell, Rogers et TELUS, le système en question n’aurait rien coûté à la STM, aux dires de son président, Philippe Schnobb.

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Alors qu’une mise à l’essai publique était prévue pour le début de l’année, la STM a recommencé à tester cette technologie auprès de ses employés cet automne.

«[La STM] est à valider cette preuve de concept sur une période de trois mois avec une centaine d’employés. Cet exercice mettra en jeu les équipements de perception du réseau du métro et vise à tester les fonctionnalités de la technologie NFC dans un environnement réel», a expliqué Amélie Régis.

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