C’est du moins ce que rapporte ce matin le Financial Times, citant trois sources bien informées souhaitant préserver l’anonymat.
Outre la prise de contrôle totale de l’entreprise britannique, Apple explore également un deuxième scénario : celui d’effectuer un investissement stratégique. Du côté de McLaren toutefois, l’entreprise a nié catégoriquement l’existence de pourparlers entre les deux entreprises lorsqu’interrogée sur le sujet par le Business Insider.
«Il n’y a pas de prise de contrôle, aucun investissement stratégique», a déclaré un porte-parole de McLaren. «C’est complètement faux.»
Même son de cloche du côté de la BBC, qui a obtenu une déclaration similaire de la part de l’entreprise :
McLaren: "We can confirm McLaren is not in discussion with Apple in respect of any potential investment"
— Adam Parsons (@AdamParsons1) September 21, 2016
Alors qu’il est convenu pour une société de ne simplement pas commenter les rumeurs d’acquisitions potentielles, particulièrement lorsqu’elles reflètent la réalité, le Financial Times a une solide réputation, au point où il serait étonnant que derrière toute cette fumée ne se cache aucun feu.
Si une entreprise était pour se porter acquéreur de McLaren Technology Group, elle aurait à payer la note de 1 à 1,5 milliard de livres (environ 1,7 à 2,5 millions de dollars CA, ou de 1,16 à 1,7 milliard d’euros).
Enfin, le New York Times rapporte de son côté que, selon ses propres sources, les deux entreprises auraient bel et bien tenu des pourparlers par le passé au sujet d’un potentiel investissement. Apple serait également en discussion avec une autre entreprise du domaine de l’automobile, Lit Motors, une startup de San Francisco ayant développé une motocyclette électrique muni d’un stabilisateur autonome. Apple et Lit Motors n’ont pas voulu commenter publiquement la nouvelle.