Malgré le succès remporté par plusieurs de ses plus récents jeux tels que Elden Ring, Tekken 8 et Dragon Ball: Sparking! Zero, les temps ne seraient pas joyeux chez Bandai Namco. En fait, non seulement la firme aurait annulé des projets, mais elle se retrouve au centre d’une controverse face à des départs volontaires déguisés d’employés.
Ainsi, Bloomberg rapporte que la compagnie japonaise enverrait des employés dans des oidashi beya, ce qui peut grossièrement se traduire par des pièces d’expulsion. Au sein de ces dernières, les développeurs n’auraient absolument rien d’autre à faire que de regarder le temps passer. Selon Bloomberg, il s’agirait d’une tactique de la part de Bandai Namco pour forcer ces employés à démissionner, lui permettant ainsi d’économiser des coûts sans porter l’odieux de les congédier.
Toujours selon les informations du média américain, pas moins de 200 employés sur les 1 300 composant la main-d’œuvre de Bandai Namco ont été envoyés dans ces pièces. Une centaine auraient déjà démissionné et d’autres départs sont attendus au cours des prochains mois.
Il est à noter que le Japon possède certaines des lois les plus strictes au monde en matière de protection de l’emploi. Ainsi, il n’est pas aussi facile de congédier des employés qu’au sein d’autres pays, notamment en Occident. De ce fait, certaines firmes utilisent des tactiques comme les pièces d’expulsion dans l’optique de désinvestir leurs employés au point où ces derniers quittent par eux-mêmes. Lorsque cela se produit, les compagnies ne sont pas dans l’obligation de leur verser des primes de départ prévues dans les lois japonaises.
Bandai Namco s’est empressée de réagir en niant ces allégations. Elle a affirmé qu’il n’existe pas d’oidashi beya au sein de ses installations et qu’aucune forme de pression n’est exercée pour que ses employés quittent volontairement. En revanche, la compagnie a admis qu’elle a annulé plusieurs projets en raison d’une décroissance de la demande et que certains employés sont en attente quant aux prochains titres sur lesquels ils pourront travailler.
À l’instar de plusieurs autres compagnies, Bandai Namco souffrirait des conséquences économiques liées à l’actuelle période post-pandémique. La firme nipponne aurait annulé au moins trois projets, dont des jeux inspirés des franchises One Piece et Naruto ainsi qu’un titre demandé par Nintendo.