Devant la menace du groupe armé État islamique, Trump veut passer de la parole aux actes. À son avis, il faut faire quelque chose.
Sans surprise, Trump n’a pas précisé davantage la stratégie à privilégier pour «fermer Internet».
«Nous perdons beaucoup de gens à cause de l’Internet et nous devons faire quelque chose», a-t-il déclaré hier lors d’un rassemblement républicain à Pearl Harbor en Caroline du Sud. «Nous devons aller voir Bill Gates et beaucoup d’autres personnes qui comprennent vraiment ce qui se passe. Nous devons parler avec eux, pour voir si nous ne pourrions pas fermer Internet dans certaines zones d’une façon ou d’une autre.»
«Quelqu’un répondra : “Oui, mais la liberté de parole, la liberté d’expression”. Ce sont des gens stupides; nous avons beaucoup de gens stupides. Il y a sans doute quelque chose à faire avec Internet parce qu’ils recrutent par milliers.»
Sans surprise, Trump n’a pas précisé davantage la stratégie à privilégier pour «fermer Internet».
Débranchez-vous?
Le candidat à l’investiture républicaine n’en est évidemment pas à ses premières déclarations étranges et controversées. Il a récemment suggéré de fermer les frontières des États-Unis aux musulmans «jusqu’à ce que nous soyons capables de déterminer et de comprendre le problème», suscitant l’indignation tant du côté des démocrates que des républicains.
Cela dit, Trump n’est pas le seul politicien s’était prononcé sur une potentielle fermeture d’Internet. Le républicain Joe Barton a proposé le mois dernier de fermer les sites et réseaux sociaux employés par des terroristes, dont le groupe armé État islamique.
La candidate à l’investiture démocrate Hilary Clinton souhaite que les entreprises issues du secteur technologique aide à prévenir l’utilisation terroriste de communications cryptées. Enfin, le président Barack Obama a demandé dimanche dernier à ce que les chefs de file en technologie et les forces de l’ordre déploient plus d’efforts afin d’empêcher les terroristes de tirer profit de la technologie pour échapper à la justice.
Enfin, malheureusement pour Trump, nous détenons l’adresse debranchez-vous.com…