Facebook accusé d’épier vos messages privés

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La poursuite, déposée ce lundi à la Cour de district des États-Unis pour le District Nord de Californie, affirme que Facebook surveille les messages privés de ses membres afin de compiler les données dans le but de profiler leurs activités sur le Web.

La recherche indique que lorsqu’un utilisateur partage un lien dans un message Facebook, ces liens sont enregistrés pour contribuer à l’activité de la marque sur Facebook, et peuvent faire augmenter la quantité de mentions «J’aime» d’un contenu ou d’une page.

«Contrairement à leur qualificatif, les messages “privés” sur Facebook sont systématiquement interceptés par la société dans le but d’apprendre le contenu des communications des utilisateurs», déclare la plainte en question, déposée par Mes Matt Campbell et Michael Hurley. «Cette pratique permet à Facebook de compiler les données de ses utilisateurs et d’en tirer profit en les partageant à des tiers – à savoir, des annonceurs, des commerçants, et d’autres agrégateurs de données.»

Une recherche indépendante citée dans le recours collectif affirme que Facebook analyse le contenu des messages privés à des fins «non liées» à la communication. La recherche indique que lorsqu’un utilisateur partage un lien dans un message Facebook, ces liens sont enregistrés pour contribuer à l’activité de la marque sur Facebook, et peuvent faire augmenter la quantité de mentions «J’aime» d’un contenu ou d’une page.

Facebook a d’ailleurs corroboré les allégations de cette recherche au Wall Street Journal, mais a souligné que «absolument aucune information confidentielle n’a été exposée» par cette pratique.

En somme, puisque Facebook présente son service de messagerie comme «privé», l’entreprise se donne la chance de pouvoir collecter de l’information privilégiée et non disponible ailleurs sur la Toile. Puisque les utilisateurs ont l’impression qu’il s’agit d’une zone privée, certains peuvent être plus enclins à révéler de l’information hautement confidentielle sur eux-mêmes.

Les demandeurs réclament 100$ par jour de violation par ce genre d’activité, ou 10 000$ pour chaque utilisateur américain qui prétend avoir été victime. Plutôt absurde si l’on considère que Facebook a été fondé il y a 3 621 jours – même si nous supposons que le réseau social a toujours épié les messages privés de ses membres (reste à savoir si la messagerie privée était offerte à ses tous débuts), la somme réclamée serait équivalente à moins de 37 victimes.

Selon Facebook, la plainte est sans fondement et la société prévoit se défendre vigoureusement.

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