La Silicon Valley vous écoute, et ça commence à se savoir. On a eu Google Assistant, Siri, Alexa, et maintenant Facebook vient d’avouer avoir écouté les conversations issues d’appels sur Messenger.
C’est grâce à un communiqué envoyé à Bloomberg par la firme de Mark Zuckerberg que l’on a appris l’information. Il s’agirait, selon Facebook, de transcrire des échantillons sonores et améliorer le ciblage publicitaire.
Des conversations Messenger vraiment pas si privées
Facebook indique par ailleurs avoir obtenu le consentement des utilisateurs concernés par les fameuses écoutes, ceux-ci ayant choisi d’activer l’option permettant de retranscrire par écrit leurs chats vocaux. Les personnes chargées de ces tâches n’étaient pas des employés de Facebook, mais des contractuels payés pour l’occasion.
Problème : les utilisateurs concernés n’avaient jamais été prévenus qu’un humain pouvait écouter leurs conversations, ni à quelle fin. Depuis, les sociétés incriminées ont annoncé mettre un terme temporaire ou définitif à cette pratique. « Tout comme Apple ou Google, nous avons arrêté de faire écouter les enregistrements sonores par des humains la semaine dernière», indique le communiqué.
Mais après le scandale Cambridge Analytica, qui aura valu à Facebook une amende record de 5 milliards $, peut-on encore croire à l’honnêteté du réseau social ?