Facebook et Instagram bannissent le nationalisme blanc

Facebook et Instagram interdisent le suprémacisme blanc
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Mieux vaut tard que jamais. Facebook et Instagram ont décidé de prendre les devants face à la montée du suprémacisme blanc sur leurs plateformes.

Maintes fois critiqués pour leur politique de gestion de contenu, les deux grands réseaux sociaux de Mark Zuckerberg vont (enfin) interdire les publications qui prônent le nationalisme blanc et le séparatisme blanc, dès la semaine prochaine.

Facebook a officialisé sur son site web les actions qu’il compte entreprendre désormais.

Une modération plus poussée

« Suprémacisme blanc », « nationalisme », « séparatisme » … Les publications tournant autour de ces trois concepts font très souvent suite à des propos haineux et n’ont, selon Facebook, aucune place sur les réseaux sociaux.  Pourtant, avant cette annonce de mercredi, selon les utilisateurs, la politique de modération du réseau social n’est pas assez poussée.

La tuerie de Christchurch, perpétrée par un suprémaciste blanc, ne vient pas arranger les choses. Pour rappel, ce dernier avait diffusé un Facebook live de cet acte meurtrier. Si au départ, Facebook a déjà poussé la chasse aux publications suprémacistes, la politique de modération n’était pas le même pour le nationalisme blanc et le séparatisme blanc. Ce sera chose faite la semaine prochaine.

Facebook sera-t-il capable de tenir ses engagements ?

Mais les avis restent mitigés. Jusqu’à aujourd’hui encore, des milliers de publications de nationalistes blancs tournent sur Facebook tous les jours. « Facebook n’a pas été capable d’arrêter la diffusion de la vidéo de Christchurch, alors comment arriverait-il à appliquer cette nouvelle politique de modération ? », a déclaré Mark Potok, spécialiste de la droite radicale.

Le réseau social, quant à lui, est toujours à la recherche d’un parfait équilibre. Et pour cause, si plusieurs l’accusent de ne pas modérer efficacement les publications de ce genre, d’autres lui reprochent au contraire d’empêcher la liberté d’expression. En attendant de trouver la bonne approche, Facebook demande de l’aide aux utilisateurs en leur permettant de signaler les propos qu’ils jugent extrémistes.

Pouce bleu.

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