Google va bientôt réussir l’impossible : déchiffrer l’écriture des médecins!

Lens
Facebook
Twitter
LinkedIn
Reddit
WhatsApp
Email

C’est une blague qu’on entend souvent et si on l’entend souvent c’est probablement qu’il y a un fond de vérité : les prescriptions que les médecins gribouillent sur leur bloc-notes à l’intention des pharmaciens, c’est du charabia. Pour nous pauvres patients, en tout cas, on n’y comprend pas grand-chose. C’est là où Google pense pouvoir intervenir.

Google vient de présenter une nouvelle fonction de reconnaissance visuelle intégrée à son application Google Lens au cours des prochaines semaines. Google Lens est une application pour iPhone et pour téléphones Android qui utilise la caméra de son appareil pour donner de l’information à propos de son environnement immédiat. Elle peut identifier des immeubles ou des lieux connus… comme le monument aux Braves-de-Sherbrooke (sur la rue King à Sherbrooke), par exemple.

Et bientôt, donc, Google Lens pourra lire ce que votre médecin a griffonné sur le papier que vous devez remettre ensuite au pharmacien. Google Lens peut déjà reconnaître et traduire instantanément du texte manuscrit ou imprimé, mais il semble que l’écriture manuscrite des médecins soit une épreuve extrême autant pour l’intelligence artificielle que pour nous pauvres humains.

Pour y arriver, Google a d’ailleurs dû demander l’aide de plusieurs pharmaciens.

Il y a deux raisons pour lesquelles Google a décidé de s’attaquer aux pattes de mouche des médecins. D’abord, c’est un problème apparemment universel : en français, en anglais dans n’importe quelle autre des quelque 1000 langues que Google Lens comprend, il semble que les médecins ne savent tout simplement pas écrire lisiblement.

C’est donc un défi de taille pour rendre l’intelligence artificielle plus performante de façon générale.

Ensuite, c’est aussi une façon de rendre le public mieux informé sur sa santé et sur les médicaments qu’on prend, souvent sans réellement savoir ce qu’ils contiennent. Là, en ayant au moins une bonne idée du nom du produit et du dosage, on peut s’informer autrement qu’auprès de son médecin ou de son pharmacien des effets des médicaments, de leur prix, des solutions de rechange qui pourraient aussi exister, ainsi de suite.

Bref, ça pourrait ajouter une certaine transparence dans le processus médical qui rassurera bien des gens qui ont tendance à ne pas nécessairement faire confiance au système de santé en général et aux sociétés pharmaceutiques en particulier.

Cela dit, il faudra patienter avant de voir Google Lens lire les prescriptions des médecins québécois. La fonction est pour le moment au stade de prototype et Google se garde bien de promettre qu’elle sera lancée un jour. Il faut dire aussi que les échanges entre les médecins et les pharmaciens se font de plus en plus par ordinateur.

Peut-être, donc, que le problème de l’écriture incompréhensible des médecins se réglera de lui-même…

Dernier articles

Abonnez-vous à nos réseaux sociaux